Covid-19 : la pandémie a fait près de 2,3 millions de morts dans le monde en treize mois

Article rédigé par Benoît Zagdoun, Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des soignants referment un cercueil, le 29 janvier 2021, à l'hôpital Bichat (Paris). (JOEL SAGET / AFP)

C'est ce qui ressort du bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles, samedi midi. Plus de 105 millions de cas d'infection ont été diagnostiqués depuis décembre 2019. 

Ce qu'il faut savoir

La pandémie dCovid-19 a fait près de 2,3 millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles, samedi 6 février. Les Etats-Unis sont le pays comptant le plus de morts (459 554 décès), devant le Brésil (230 034) et le Mexique (164 290). Plus de 105 millions de cas d'infection ont également été diagnostiqués depuis le début de la pandémie. Suivez notre direct. 

 Un deuxième vaccin fabriqué en Chine. L'autorité chinoise de régulation des médicaments a donné son accord "conditionnel" pour l'utilisation d'un deuxième vaccin contre le Covid-19, le CoronaVac de Sinovac. Pékin n'avait jusqu'à présent formellement approuvé qu'un seul de ses vaccins (mis au point par Sinopharm), fin décembre. Cette autorisation intervient après plusieurs essais du vaccin dans des pays tels que le Brésil et la Turquie, même si "les résultats en termes d'efficacité et de sécurité doivent être encore confirmés", a indiqué Sinovac dans un communiqué. 

Une situation fragile en France, au premier jour des vacances. La situation épidémiologique reste fragile samedi, au premier jour des vacances scolaires pour la zone A. Plus de 22 000 nouveaux cas de contaminations au Covid-19 ont été enregistrés en 24 heures en France, et la situation reste tendue dans les hôpitaux, avec 27 572 patients toujours soignés, selon les données de Santé publique France publiées vendredi soir. 

L'AP-HP s'inquiète et alerte sur la tension hospitalière. La situation dans les hôpitaux parisiens est de plus en plus tendue, a prévenu vendredi le directeur médical de crise de l'AP-HP, Bruno Riou. Ce dernier juge que l'épidémie est "mal contrôlée par les mesures actuelles" et se traduit par une "augmentation lente mais régulière des contaminations et de ces conséquences : hospitalisations, admissions en réanimation". Pour lui, la situation est "terrorisante" et "nous allons vivre des moments très difficiles dans les semaines qui viennent".

 La diffusion des variants du virus progresse. La part des cas suspectés d'être des variants (identifiés en Angleterre, en Afrique du Sud ou au Brésil) s'élevait à 14% de tous les cas détectés en France au 27 janvier, avec un taux proche de 20% en Ile-de-France, selon des résultats encore préliminaires rendus publics jeudi. Au 7-8 janvier, la proportion du variant dit britannique avait été mesurée à 3,3% des cas positifs.