Vaccination contre le Covid-19 : le gouvernement annonce une campagne de rappel pour les "populations à risque" à partir de mi-septembre
Le gouvernement a dévoilé mercredi une nouvelle série de mesures pour lutter contre la reprise de l'épidémie.
Ce qu'il faut savoir
Le porte-parole du gouvernement annonce mercredi 11 août le lancement d'une campagne de rappel de vaccination contre le Covid-19 à partir de la mi-septembre pour les "populations à risque". La liste des personnes concernées sera établie par la Haute autorité de santé et les rendez-vous ouvriront fin août. Flambée des cas aux Antilles, vigilance dans le Sud, mise en place du pass sanitaire, évolution de la vaccination contre le Covid-19... Gabriel Attal a abordé, à la sortie du Conseil des ministres, plusieurs points urgents, alors que la situation se détériore dans les hôpitaux. Ce direct est désormais terminé.
Mesures renforcées dans plusieurs départements. Le gouvernement va demander aux préfets de mettre en place le pass sanitaire dans les grands centres commerciaux (plus de 20 000 m²) dans les départements où le taux d'incidence dépasse les 200 cas pour 100 000 habitants. Dans ces mêmes départements, le port du masque sera rétabli en intérieur dans les lieux qui accueillent du public, et ce, même si le pass sanitaire y est déjà exigé.
Fin de la gratuité des tests. Comme annoncé en juillet par Emmanuel Macron, le gouvernement a acté mercredi la fin de la gratuité des tests de dépistage du Covid-19, lorsqu'ils seront effectués sans prescription. Cela prendra effet à partir de la mi-octobre, a annoncé Gabriel Attal.
Confinement en Guadeloupe. Gabriel Attal a confirmé la mise en œuvre de mesures renforcées sur l'île, face à la situation sanitaire qui ne s'améliore pas. Les détails seront communiqués mercredi soir par le préfet de Guadeloupe. Du côté de la Polynésie française, l'état d'urgence sanitaire a été décrété, il "entrera en vigueur à partir de minuit le 12 août", a précisé le porte-parole du gouvernement.
Inquiétudes également dans l'Hexagone et en Corse. Le nombre d'hospitalisations (9 153 personnes) et de malades en services de soins critiques (1 712) continue à progresser, notamment dans le Sud. "Nous ne voyons pas encore le début de la descente, nous voyons en revanche l'impact sur les hôpitaux", a averti Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement.