Coronavirus : un troisième cas confirmé en France, annonce le ministère de la Santé
Depuis décembre, le virus a fait au moins 26 morts en Chine. Des cas ont été détectés aux Etats-Unis et dans plusieurs pays d'Asie.
Ce qu'il faut savoir
Le nouveau coronavirus qui se répand ces dernières semaines en Chine et en Asie est arrivé en France. Un troisième cas a été détecté, annonce vendredi 24 janvier le ministère de la Santé. Un peu plus tôt dans la soirée, la ministre Agnès Buzyn avait annoncé deux premiers cas au CHU de Bordeaux (Gironde) et à Paris. Il s'agit des premiers cas signalés en Europe.
Trois cas en France. La ministre de la Santé a donné quelques informations sur le premier cas, signalé à Bordeaux. "Le patient est agé de 48 ans, il revient de Chine, il est passé par la ville de Wuhan", a-t-elle indiqué. Il a été en contact avec une dizaine de personnes depuis son arrivée en France.
Vingt-six morts au total. La Chine a confirmé un deuxième mort du nouveau coronavirus en dehors de la zone principale où se propage l'épidémie, qui a tué au total 26 personnes. Cette patiente est morte dans le nord-est du pays, à plus de 1 800 km de Wuhan, où ont été comptabilisés la grande majorité des cas de contamination et des décès dus au virus depuis décembre. Le nombre de cas confirmés atteint désormais 830, et le nombre de cas suspects dépasse le millier, selon les autorités chinoises.
Des sections de la Grande Muraille fermées, des villes bloquées. Seuls quelques avions sont toujours annoncés dans la journée à destination de la ville de Wuhan, épicentre de l'épidémie. A une centaine de kilomètres à l'est, une agglomération de deux millions d'habitants, Huangshi, a annoncé vendredi matin la suspension des transports publics et la fermeture d'un pont sur le Yangtsé. Dans la matinée en France, Pékin a annoncé que certaines sections de la Grande Muraille allait fermer.
L'urgence déclarée en Chine. Au terme d'une réunion de deux jours à son siège de Genève, l'Organisation mondiale de la santé a reconnu jeudi "l'urgence en Chine" mais a jugé qu'il était "trop tôt" pour parler "d'urgence de santé publique de portée internationale". L'OMS a dit espérer que les mesures radicales adoptées par la Chine seraient "à la fois efficaces et de courte durée".