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Distributeurs de billets de La Poste, tests de dépistage sur les parkings, antihistaminiques... Nos réponses à vos questions

Chaque jour, la cellule le Vrai du Faux répond sur franceinfo aux questions des internautes au sujet du coronavirus. 

Article rédigé par Gérald Roux
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Un distributeur de billets. (LAGAIN AURELIE / FRANCE BLEU BREIZH IZEL / RADIO FRANCE)

Problèmes de retraits d'argent à la Banque Postale, questions sur les allergies ou sur les tests sur les parkings... Les internautes nous posent des questions très diverses. la Cellule Vrai du faux vous répond.

>> #OnVousRépond : posez vos questions sur le coronavirus et le confinement

Y a-t-il un problème avec les distributeurs de billets de La Banque postale ?

Des internautes nous signalent que des distributeurs de billets de La Banque postale sont vides dans plusieurs endroits de France, à l'extérieur de bureaux de poste fermés. C'est effectivement un soucis. Alors que 80% des bureaux de postes sont actuellement fermés, la direction du groupe La Poste se dit consciente du problème. Mais elle n’est pas en mesure de chiffrer le phénomène. Elle reconnaît des soucis d’organisation et affirme qu’elle s’adapte pour tenter de trouver des solutions. La Poste dit aussi qu’il peut s’agir de problème de distribution venus des transporteurs de fonds.

En attendant, cette situation pénalise notamment les personnes âgées qui ont des cartes spécifiques de La Banque postale. Dans les petites communes, elles n’ont pas d’autre choix. Elle ne peuvent pas forcément se déplacer dans d’autres communes à des dizaines de kilomètres de leur domicile.  

Peut-on continuer à prendre des antihistaminiques en période de Covid-19 ?

Les internautes se demandent s’ils peuvent prendre des antihistaminiques avec l’arrivée des pollens. On comprend les soucis des personnes qui souffrent d’allergies, qui se demandent si les antihistaminiques peuvent présenter un risque face au Covid-19, comme certains anti-inflammatoires. Et bien non. S'ils ont l’habitude de prendre ces médicaments à l’arrivée du printemps, il faut le faire cette fois-ci encore. Car en échappant à l’allergie, ils serons moins fragiles, moins sensibles aux infections virales en général, et donc au coronavirus. Et pour ceux qui ont déjà commencé leur traitement, il ne faut pas l’arrêter.

Existe-t-il en France des tests de dépistage en "drive in" comme en Corée du Sud ?

Oui, ça commence, à l’initiative des laboratoires d’analyses de ville pour soulager les analyses à l’hôpital. Les tests s’adressent en priorité aux personnels de santé de ville, médecins ou infirmières, qui peuvent avoir été contaminés par leurs patients. Les techniciens de laboratoires, en combinaison, masque, gants, lunettes, font le prélèvement nasal en restant à l’extérieur de la voiture du patient, qui n'a qu'à baisser la vitre de sa voiture. Le technicien est ainsi en sécurité. Les résultats sont envoyés parfois très vite, en quelques heures par SMS. Sinon, c’est 48 heures maximum.

Ces "drive in" existent près de Nancy, à Arles, ou encore dans l’Essonne, ou dans le Sud-Ouest de la France. Tout le monde ne peut pas se faire tester. En dehors des personnels de santé, sont concernées les personnes à risque, ou celles qui présentent des signes graves de la maladie. Il faut une ordonnance.

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