Economie : le risque d'une génération sacrifiée
Les jeunes sont en première ligne de l'épidémie. Qu'ils soient étudiants ou débarquant sur le marché du travail, 750 000 d'entre eux sont attendus dans les prochains jours dans une économie tétanisée.
La rentrée 2020 est doublement angoissante pour les jeunes. Tout d'abord avec une économie au ralenti, de nombreuses entreprises ont reporté leurs embauches : 36 % des recrutements ont été annulés ou suspendus après le confinement. Mais la situation financière est aussi un problème. Les jobs d'été ont été divisés par deux, beaucoup se retrouvent donc sans argent et les moins de 26 ans n'ont pas droit au RSA. Un étudiant a emprunté 12 000 euros pour financer ses études et doit les rembourser. "Avoir 24 ans et être obligé de faire un autre prêt pour rembourser un premier prêt, oui c'est quelque chose qui m'inquiète beaucoup pour mon avenir financier et personnel", raconte-t-il.
Un plan d'aides mis en place
Inquiétude aussi pour les étudiants qui doivent finir leur stage ou repartir à l'étranger. Ils hésitent à repartir en raison du coronavirus. Des précautions s'imposent alors, comme rester dans l'espace Schengen et respecter les quatorzaines. S'ils vont en dehors, il faut s'assurer à la Caisse des Français à l'étranger et avoir une assurance rapatriement pour être protégé. Le gouvernement a annoncé un plan d'aide spécifique de 6,5 milliards d'euros.
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