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En route vers Paris 2024. Une reprise de courte durée

Cécilia Berder, membre de l’équipe de France d’escrime, est en pleine sélection pour les JO de Tokyo, des Jeux aujourd'hui reportés à 2021. Elle nous fait vivre de l’intérieur le quotidien d’un athlète de haut niveau.

Radio France
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Les retrouvailles d'une partie de l'équipe de France de sabre dans le bois de Vincennes. (CECILIA BERDER / FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Le groupe France a repris vie ce mardi dans le bois de Vincennes. Sur les 24 athlètes du pôle, nous étions seulement six présents pour ces retrouvailles. Au programme : footing, appuis, gainage, cross fit et déplacements d'escrime. Tout en respectant la distance entre nous, on a très vite retrouvé nos repères. Cette matinée d'activités avait un air de rentrée des classes, où chacun raconte les souvenirs de ses vacances d'été, ici, sous forme d'histoires de confinement.

Retour à la case départ et visite médicale

La joie fut de courte durée car mercredi, l'entraîneur national a dû annuler les autres séances programmées. La visite médicale avant une reprise sportive intense a été fortement conseillée. Les tests auront lieu durant les prochaines semaines. En fonction des inscriptions sur les listes ministérielles (élite, senior, relève), chaque athlète est plus ou moins prioritaire.

Le reste de la semaine, il a fallu chercher l'envie de s'entraîner seule, à nouveau. Le déconfinement a permis de taper dans un ballon, le vrai vélo a chauffé et le vélo d'appartement a été quelque peu oublié.

À la recherche de partenaires d'entraînement

Après la déception de ces retrouvailles avortées, j'ai cherché de nouveaux compagnons d'entraînement. Une fois encore, le cap s'est orienté sur le bois de Vincennes, où j'ai découvert les joies de son polygone. Cet anneau réservé aux cyclistes transpire la concentration et l'effort intense. Ce royaume du vélo reste à éviter, si vous souhaitez réaliser la balade du dimanche ou discuter entre amis.

Tout est codifié : les dépassements, le sens de rotation. Seul le bruit du pédalier et le courant d'air d'un dépassement résonnent. Même les marcheurs du bois de Vincennes comprennent vite qu'ils ne sont pas prioritaires, à l'heure de traverser le polygone. 

Concernant le respect des gestes barrières avec ces nouveaux partenaires d'entraînement, aucun risque d'enfreindre les règles, car je suis tout simplement incapable de les suivre ou de me mettre dans leurs roues...

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