Grands-parents : un si long déconfinement
Pour certains, le déconfinement dure une éternité. Des grands-parents attendent toujours de pouvoir revoir en vrai leurs petits-enfants. Ils sont loins les uns des autres et les appels téléphoniques et vidéo ne comblent pas tout.
C’est un passé pas si lointain qui s’écrivait sur des photos, celui d’une vie où Jeanine Meilleroux pouvait chanter dans une chorale, faire visiter l’église du village à des touristes et par-dessus tout une vie où cette veuve de 87 ans pouvait jouer avec son arrière-petit-fils. Le temps n’a pas repris son cours normal avec le déconfinement. Une grande partie de la famille habite à plus de 100 km, à Toulouse (Haute-Garonne) et à Paris. Alors, ses proches lui ont fait une surprise : un journal photo où chaque membre de la famille a envoyé des images de son quotidien confiné, accompagnés d’une petite histoire et de messages qui lui sont adressés.
La limite des 100 km sépare les familles
Il y a bien le téléphone plusieurs fois par jour pour garder le lien, mais c’est un vide impossible à combler. L’isolement malgré le déconfinement, à l’écart des grandes métropoles, dans un des départements les plus ruraux de France, la Creuse, où la limite des 100 km est vécue comme une souffrance. Jeanine a trouvé son remède : une chanson sur le village de Toulx-Sainte-Croix (Creuse), qu’elle n’a jamais quitté. Une chanson qui, malgré la solitude, lui donne le sourire.
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