Cet article date de plus de quatre ans.

Guéri du coronavirus, le député du Haut-Rhin Jean-Luc Reitzer raconte : "Après ça, on n'est plus tout à fait le même"

"On a le sentiment de renaître", témoigne sur franceinfo le député LR du Haut-Rhin, aujourd'hui guéri du coronavirus après avoir passé deux mois à l'hôpital.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Jean-Luc Reitzer, député LR de la 3e circonscription du Haut-Rhin, à son domicile d'Altkirch (Alsace) le 28 mai 2020. (THIERRY GACHON / MAXPPP)

"Après ça, on n'est plus tout à fait le même", explique samedi 30 mai sur franceinfo Jean-Luc Reitzer, député Les Républicains du Haut-Rhin, guéri du Covid-19 après avoir été hospitalisé à l'hôpital de Mulhouse pendant deux mois, entre le 4 mars et le 3 mai.

>> Coronavirus : suivez l'évolution de l'épidémie de Covid-19 en France et dans le monde

"J'ai passé des moments très difficiles", raconte le député. "À deux moments, mon pronostic vital était engagé. On m'a endormi le 4 mars, et pendant quatre semaines j'étais dans un coma artificiel, poursuit Jean-Luc Reitzer. Quand on revient de ce coma artificiel et qu'on retrouve la vie normale, après deux mois d'hospitalisation sans voir personne et sans visite - j'ai vu pour la première fois mon épouse le 3 mai, deux mois après mon hospitalisation -, on a le sentiment de renaître. J'utilise le terme de renaissance, car on ressent les choses et on les voit différemment."

Je peux le dire : les médecins m'ont sauvé la vie.

Jean-Luc Reitzer

à franceinfo

"J'ai été extrêmement impressionné par le dévouement, par le professionnalisme des médecins, assure le député du Haut-Rhin, "marqué par l'humanité du personnel. Toutes celles et tous ceux qui sont passés dans ma chambre, comme infirmier, comme aide-soignant, comme femme de ménage, tous avaient une humanité. Lorsque j'étais très mal et que je n'arrivais plus à déglutir, je n'avais évidemment pas le moral et les larmes me venaient parfois aux yeux. Les infirmières venaient, m'encourageaient, me tenaient la main pour me souhaiter du courage et me dire que ce n'était qu'un passage difficile. Tout ça vous marque. Après ça, on n'est plus tout à fait le même."

Jean-Luc Reitzer le promet : "Je vais me faire l'écho au niveau local et au niveau national de l'impérieuse nécessité de revaloriser les conditions matérielles du personnel hospitalier, quels que soit sa place, son rang et son rôle."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.