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La présidente du Val-d'Oise dénonce le maintien "stigmatisant" en zone rouge pour les indicateurs sanitaires du département

C'est "scandaleux et incompréhensible" estime Marie-Christine Cavecchi. Elle dénonce des indications sanitaires faussées par des tests trop tardifs.

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Paris
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Marie-Christine Cavecchi, la présidente du département du Val-d'Oise. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

Le Val-d'Oise reste classé en zone rouge, selon la présentation jeudi par Édouard Philippe de la phase 2 du déconfinement. Un classement "stigmatisant", pour Marie-Christine Cavecchi, la présidente du département du Val-d'Oise, qui fait part de sa colère vendredi 29 mai dans un communiqué et sur France Bleu Paris.

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Sur la nouvelle carte du déconfinement présentée par le Premier ministre pratiquement la totalité des départements sont classés en vert, sauf la région Ile-de-France, Mayotte et La Réunion qui sont désormais classés en orange. Mais, pour les seuls indicateurs sanitaires, le Val-d'Oise et de Mayotte restent en rouge. Ce classement n'est pas justifié, estime la présidente du Val-d'Oise puisque "les indicateurs ne sont pas fiables car ils sont très volatiles dans une région où nous sommes tous mobiles d’un département à l’autre", a-t-elle expliqué sur France Bleu. 

Je suis assez en colère. Il n'y a pas plus de malades dans le Val-d'Oise qu'ailleurs en Ile-de-France. 

Marie-Christine Cavecchi, la présidente du département du Val-d'Oise

à France Bleu

Les tests ont été faits trop tardivement. "On les a commencés la semaine dernière sur une partie de notre département", dénonce Marie-Christine Cavecchi. Pour elle, ce classement est "scandaleux et incompréhensible" car il vise à "pointer du doigt" le département.

"Cela fragilise une fois de plus notre image et les acteurs touristiques du Val-d’Oise qui sont prêts à accueillir de nombreux touristes cet été. Je pense aussi au monde économique qui va souffrir de cette mise à l’index", regrette-t-elle dans son communiqué. "Notre département n'a pas besoin de ça, on a eu un manque d'équipements lourds depuis des années et on se retrouve encore montré du doigt", dénonce-t-elle.

Il faut "amplifier les campagnes de tests dans les plus brefs délais sur l’ensemble du territoire pour avoir une juste mesure de la réalité en Val-d’Oise", demande Marie-Christine Cavecchi.

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