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Le brief éco. Vacances d’été : les premières tendances

Comment préparons-nous nos vacances ? Le secteur du tourisme, qui emploie près de trois millions de personnes en France, prépare la saison d'été dans des conditions inédites, avec le déconfinement progressif. Les organisations professionnelles donnent les premières tendances.

Article rédigé par franceinfo, Emmanuel Cugny
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Un vacancier sous un parasol sur une plage. Photo d'illustration. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

Agences et tour-opérateurs réunis au sein d’Entreprises et voyages, la fédération des professionnels, sont sur les dents. Selon son président, Jean-Pierre Mas, nous sommes très en retard en termes de réservations par rapport à l’année dernière. Rien d’anormal car celles et ceux qui pourront s’offrir des vacances cet été ne savent toujours pas à quelle sauce ils vont être mangés en termes de mesures de précaution. Mais les premières tendances sont claires : pour l’instant, nous nous montrons très casaniers.

Plus de France que d’international

Seulement 20% des réservations pour l’été enregistrées par les agences de voyages françaises concernent l’étranger, contre 66% habituellement. Les séjours dans l’hexagone sont donc privilégiés. Les destinations étrangères les plus prisées pour l’instant sont la Grèce et l’Espagne.

Selon Entreprises et voyages, le niveau d’activité est nettement supérieur en ligne que dans les agences physiques. Sur internet, le niveau d’activité est d’à peine un tiers de ce qu’il était l’année dernière à la même époque. Pour les agences physiques, ce ne sont que 10 à 15% d’activité pour l’instant. Le patron de la fédération estime que la perte d’exploitation pour les agences de voyage et des tour-opérateurs  se situera pour l’ensemble de l’année entre 600 millions et un milliard d’euros, après avoir pris en compte les aides gouvernementales.

Retour aux classiques

Pour l’instant, les réservations sont à 80% en France. Des distances moins longues qui imposent un retour aux grands classiques : la mer et la montagne. Selon les premières réservations, un net avantage se dégage pour la montagne car si les normes sanitaires continuent d’imposer cet été des plages dynamiques (pas de farniente au soleil sur les serviettes), les simples baignades ne semblent pas attirer en masse les vacanciers.
On se tourne donc plus vers les sommets des Alpes et des Pyrénées, le Jura. Une aubaine pour les professionnels du tourisme dans ces régions, mais la donne va encore évoluer avant les grands départs.

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