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Les médecins chinois au secours de trois pays, pour le moment

La planète tourne autour du coronavirus, et aujourd'hui franceinfo s’intéresse au travail des soignants, et à leurs difficultés. Il est important de s’attarder sur l’aide qu’apporte la Chine désormais, à l’étranger.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Des médecins chinois au chevet d'un patient atteint du coronavirus, le 6 mars 2020 à Wuhan (Chine). (AFP)

L’image a fait le tour du monde, celle d’un avion couleur rouge de la Chine qui se pose sur le tarmac de Rome. En descendent des médecins, des infirmières, des brancardiers, des ambulanciers. Tous masqués, et tous chinois. C’était il y a deux jours.  

L’Italie étant le pays le plus touché à ce stade, et le reste de l’Europe ne pouvant pas lui apporter d’aide immédiate, Rome a accepté la proposition chinoise. L’avion était aussi rempli de tonnes de matériels, notamment de réanimation, et de l’un des plus grands spécialistes chinois de la réanimation cardiaque et pulmonaire, le professeur Liang Zongan.  

La Chine a déjà aidé deux autres pays auparavant, et continue de le faire

L’Iran, second pays touché dans le temps par la pandémie, puis l’Irak, ont en effet bénéficié de l’aide médicale chinoise. L’Iran a été vite surpris par le nombre de cas et la rapidité de la propagation, et a appelé au secours Pékin, qui a immédiatement répondu. Puis Bagdad, déjà en proie à une crise politique et sociale majeure, sans gouvernement, et avec un système de soin en apnée, malgré d’excellents médecins. Les médecins chinois, en Irak, en Iran, comme en Italie, essaient aussi d’apporter des conseils en termes d’organisation et de gestion des équipes.  

 

Avec 3 169 morts et plus de 80 000 malades, la Chine a développé un savoir-faire

Tout n’est pas transposable, puisque la Chine est un pays centralisé à l’extrême, où la population a obéi à des ordres stricts. Mais il semble que l’épidémie soit en train d’y être contenue. L’expérience chinoise est donc intéressante pour les pays qui entrent dans les phases les plus dangereuses.  

Pour le moment, pas de médecins de Chine en France, mais un million de masques arrivés mercredi à Roissy, et une autre cargaison qui doit se poser jeudi.

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