Masques : l’amende va doubler pour ceux qui les jettent par terre
On trouve de plus en plus de masques chirurgicaux usagés jetés à même le sol, dans la rue, dans la nature. Composés de plastique, ces masques mettent plus de quatre siècles à se désagréger. Pour stopper cette nouvelle pollution, l’amende va être multipliée par deux.
Les masques usagés sont un nouveau fléau pour l’environnement, jetés n’importe où, des trottoirs au caniveau, des caniveaux aux océans. Dimanche 7 juin au matin, sur une plage de Gironde, Bruno Poirson, secrétaire d’État à l’Écologie, est venue durcir le ton. Concrètement, l’abandon de déchets dans l’espace public coûtera beaucoup plus cher à partir de cet été. L’amende de 68 € va passer à 135 €, et la majoration, en cas de retard de paiement, de 180 € à 375 €.
Un renfort des sanctions bien accueilli
Ces masques sont fabriqués en polypropylène, un dérivé du pétrole. Problème : cette matière met jusqu’à 450 ans pour se dégrader. Une inquiétude déjà dénoncée par les internautes sur les réseaux sociaux. Dimanche matin, le renfort des sanctions était plutôt bien accueilli. Frapper les pollueurs au portefeuille est un premier signe fort, selon l’association France Nature Environnement. Mais pour éviter cette pollution, il vaudrait mieux ne pas produire trop de masques, explique l’ONG. Masques, gants ou encore mégots de cigarettes : ces amendes concernent tous les déchets jetés sur la voie publique.
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