Covid-19 : le Premier ministre recevra mardi matin les représentants de l'hôtellerie, des cafés et de la restauration
Les bars et restaurants de Marseille et d'Aix ont dû baisser totalement le rideau. Les bars de 11 villes placées en "zone d'alerte renforcée" sont eux obligés de fermer à partir de 22 heures.
Ce qu'il faut savoir
Le Premier ministre, Jean Castex, recevra mardi 29 septembre dans la matinée les représentants de l'hôtellerie, de cafés et de la restauration, a appris franceinfo ce lundi auprès de Matignon. Au cours de ce rendez-vous, les difficultés du secteur frappé par les mesures préventives pour lutter contre le coronavirus seront abordées, tout comme les aides prévues par le gouvernement.
Un million de morts dans le monde. La pandémie de Covid-19 a fait plus d'un million de morts officielement liées à la maladie dans le monde entier, selon un décompte de l'AFP. Les régions où le virus est le plus meurtrier sont l'Amérique latine et les Caraïbes (341 032 morts), l'Europe (229 945) puis les Etats-Unis et le Canada (214 031).
De nouvelles mesures sont entrées en vigueur. Les bars et les restaurants à Aix et Marseille ont fermé dimanche à minuit, pour une durée de 15 jours. Quinze autres communes des Bouches-du-Rhône sont concernées par cette restriction, mais uniquement entre 22 heures et 6 heures. D'autres restrictions, comme des rassemblements limités, sont entrées en vigueur dans 11 métropoles en "alerte renforcée". A Paris, quelques dizaines de restaurateurs, patrons de bars et discothèques se sont rassemblés pour protester contre le durcissement des mesures sanitaires.
Le fonds de solidarité étendu. Jusque-là plafonné à 1 500 euros mensuels, il pourra désormais aller jusqu'à 10 000 euros, pour les "entreprises qui sont fermées administrativement" ou "celles dont le chiffre d'affaires aura baissé de 80% à cause de la crise sanitaire", a annoncé le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.
Mise en garde des médecins en France. La France devra affronter, "si rien ne change", une "épidémie généralisée" pendant de longs mois, avec un système de santé "incapable de répondre à toutes les sollicitations", a prévenu le président du Conseil national de l'Ordre des médecins. "La deuxième vague arrive plus vite que nous le redoutions", a déclaré Patrick Bouet.