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Fin du masque pour certains écoliers : "Il était grand temps", se réjouit la présidente de la Société française de pédiatrie

"La dynamique de la pandémie est plutôt rassurante et il y a tout à penser que rapidement, on va pouvoir ôter les masques à l'ensemble des primaires", estime sur franceinfo Christèle Gras-Le Guen, présidente de la Société française de pédiatrie.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une salle de classe d'une école de Vesoul (Haute-Saône), 14 mai 2020. Photo d'illustration. (JEAN-FRANÇOIS FERNANDEZ / RADIO FRANCE)

Dès lundi 4 octobre, le masque n'est plus obligatoire pour les élèves des écoles primaires de 47 départements où le taux d'incidence s'est stabilisé sous la barre des 50 cas pour 100 000 habitants sur cinq jours consécutifs.

>> Covid-19 : voici les 47 départements où le masque ne sera plus obligatoire dans les écoles primaires à partir de lundi

Une bonne décision pour la professeure Christèle Gras-Le Guen, présidente de la Société française de pédiatrie, cheffe du service des urgences pédiatriques du CHU de Nantes. "Il était grand temps de pouvoir les démasquer, puisque le virus circule beaucoup moins et que cette mesure avait été prise à titre exceptionnel il y a un an à peu près, car on voyait une augmentation du virus avec cette deuxième vague. Désormais, cela est derrière nous", explique-t-elle sur franceinfo.

Dans les départements où le taux d'incidence est supérieur à 50, les enfants doivent garder le masque à l'école. "C'est plus prudent, car même si on sait que les enfants participent peu à la dynamique de l'épidémie, les préconisations étaient de protéger les plus petits. Pour autant, la dynamique de la pandémie est plutôt rassurante et il y a tout à penser que rapidement, on va pouvoir ôter les masques à l'ensemble des primaires", continue-t-elle.

"Les enfants n'ont pas eu un rôle majeur dans la propagation du virus. Certaines mesures ont été excessives et certains épidémiologistes, très alarmistes à la rentrée, doivent se rendre compte qu'il n'en était rien."

Christèle Gras-Le Guen

à franceinfo

"Je voudrais qu'on puisse revenir à des choses raisonnables. Il n'était que grand temps de pouvoir leur redonner la place qu'ils ont dans cette pandémie, à savoir tout à fait minime, assure Christèle Gras-Le Guen. On a bien vu, cette quatrième vague est survenue en pleines vacances scolaires, quand les enfants n'étaient pas en collectivité ou très peu."

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