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"On se retrouve avec de la marchandise sur les bras et une baisse des prix dramatique" : le cri d'alarme d’une maraîchère du Gard

Agricultrice à Vallabrègues, Géraldine espérait plus de soutien pour les producteurs locaux après la crise du coronavirus. Elle avait lancé il y a quelques jours un cri d’alarme sur Facebook, partagé des milliers de fois.

Article rédigé par franceinfo, Xavier Monferran
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Illustration, 2014. (IROZ GAIZKA / AFP)

Elle s’appelle Géraldine, elle tient le Mas d’Espiard, à Vallabrègues, dans le Gard. Géraldine est maraîchère et il y a quelques jours, elle a lancé un cri d’alarme sur Facebook qui a fait du bruit, partagé des milliers de fois. L’agricultrice espérait plus de soutien pour les producteurs locaux après la crise du coronavirus et Géraldine a vite déchanté. Elle le dit au micro de France Bleu Gard Lozère. "On s'est dit 'ça y est youpi, il y a une véritable prise de conscience'. Et d'un coup, on arrête tout, on annule les commandes, et on se retrouve avec de la marchandise sur les bras. Et une baisse des prix dramatique."

Des squelettes vieux de 30 000 ans déposés dans la grotte de Cussac

En Dordogne, c’est la grotte de Cussac, qui fait parler d’elle. Vingt ans après sa découverte, elle livre ses premiers secrets sur ses habitants. Des squelettes bien mystérieux, vieux de 30 000 ans ont été découverts et les scientifiques sont formels : ils ont été posés là, déplacés. Une découverte pour le moins originale, explique le responsable de l’équipe de recherche, Jacques Jaubert, à France Bleu Périgord"On a des dépôts qui sont à l'intérieur même d'une grotte, explique le responsable. Le premier est à plus de 100 mètres de l'entrée et un second ensemble, qui est à 215 mètres. Cela suppose des manipulations, déposer des corps, traîner des corps. C'est très original en soi. On n'avait jusqu'à présent pas identifié une telle documentation."

L’Eusko, première monnaie locale d'Europe

L'Eusko, la monnaie locale du Pays Basque, passe un cap. Après les billets et les cartes bancaires, désormais, les utilisateurs peuvent payer chez les commerçants grâce à leur smartphone. Une application vient d’être créée et ça simplifie tout, estime Dante Sanjurjo, le directeur général de l’association Euskal Moneta, interrogé par France Bleu Pays Basque. "Aujourd'hui tout repose sur l'utilisateur. Je suis adhérent à l'Eusko, j'ouvre un compte en deux minutes, je télécharge l'application et je paye, c'est aussi simple que ça", explique Dante Sanjurjo. "Et pour charger mon compte j'ai, avec ma carte bancaire, un système de chargement de compte en ligne qui me permet de créditer 10, 20, 30, 40 Eusko quand je veux et ensuite je repaye avec mon application dans les commerces." 

L’Eusko est la monnaie locale la plus utilisée en France. Plus d’un million et demi d’euros en circulation au début de l’année. Ces monnaies alternatives, il en existe plus d’une cinquantaine à travers la France.

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