Pass sanitaire : la situation dans les hôpitaux
Côté hôpitaux, les urgences ne sont pas concernées. En revanche, le pass sanitaire est désormais obligatoire pour les interventions programmées ainsi que pour les visiteurs. La mise en oeuvre sera progressive.
Dans le petit hôpital de Saint-Girons, en Ariège, comme partout en France, le lundi 9 août a été une journée test pour le pass sanitaire. Un indispensable bip désormais obligatoire pour rentrer dans l’hôpital. La mesure est plutôt bien accueillie. "Ça ne me dérange pas, on respecte les normes de sécurité, on a fait nos vaccins en temps et en heure", explique un homme. À Grenoble, en Isère, la situation est la même. "Si les gens ne sont pas vaccinés et viennent dans des endroits comme les Ehpad, je trouve que c’est logique d’avoir le pass", ajoute une dame présente sur les lieux.
Pas de limitation d’accès aux soins
Le pass sanitaire ne limitera pas l’accès aux soins. "Un patient qui aurait pris un rendez-vous de consolation il y a deux mois, s’il se présente aujourd’hui, son pass sera vérifié, mais si le pass n’est pas en règle, pour autant on le laissera aller vers le médecin avec qui il a rendez-vous pour sa consultation", explique le Docteur Nicolas Albin, directeur en cancérologie du groupe hospitalier mutualiste de Grenoble. À Paris, les personnes n’ayant pas de pass sanitaire sont dirigées vers les tentes pour se faire tester.
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