Pass sanitaire : quelles sont les modalités précises ?
La bataille a été longue au Parlement, où le pass sanitaire a finalement été adopté dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 juillet. Le texte doit désormais obtenir l'aval du Conseil constitutionnel.
C'est un assouplissement majeur de la loi sur le pass sanitaire. Il n'y a plus la possibilité, pour un employeur, de se séparer définitivement d'un salarié sans pass sanitaire. Il ne pourra que suspendre le contrat. Pour Grégoire Talamon, patron d'un restaurant lyonnais, dont deux salariés refusent toujours de se faire vacciner, les licenciements étaient inenvisageables. "On ne les remplace pas comme ça", affirme-t-il.
Des solutions pas toujours jugées crédibles
Même chose pour les soignants. La loi prévoit en revanche que les salariés soient déplacés vers des postes moins en contact avec le public. Une solution qui ne tient pas selon les syndicats. "On a du mal à imaginer où on pourrait mettre des soignants qui ne seraient pas en contact avec des patients, ils suppriment des postes partout, on est en recherche d'aides-soignants", résume Thierry Amouroux, du syndicat national des professionnels infirmiers.
Pour les centres commerciaux, les préfets décideront au cas par cas pour sa présentation à l'entrée. Enfin, les 12-17 ans ne seront concernés qu'à partir du 30 septembre.
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