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Projet de loi sanitaire raboté : "L’esprit de responsabilité, on l’a toujours eu au Sénat", assure Bruno Retailleau

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Projet de loi sanitaire : « L’esprit de responsabilité, on l’a toujours eu au Sénat », assure Bruno Retailleau
Projet de loi sanitaire : « L’esprit de responsabilité, on l’a toujours eu au Sénat », assure Bruno Retailleau Projet de loi sanitaire : « L’esprit de responsabilité, on l’a toujours eu au Sénat », assure Bruno Retailleau (France 2)
Article rédigé par France 2 - J. Wittenberg
France Télévisions

Bruno Retailleau, sénateur et président du groupe Les Républicains, est l’invité des "4 Vérités" de France 2, mercredi 13 juillet.

Un nouveau projet de loi sanitaire a été adopté à l’Assemblée nationale dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 juillet, mais il a été amputé de deux dispositions majeures : le pass sanitaire pour les moins de 18 ans et l’obligation de contrôles aux frontières. La Première ministre en a appelé au Sénat. "L’esprit de responsabilité, on l’a toujours eu au Sénat. Si elle veut compter sur le Sénat, elle doit aussi recevoir les présidents de groupes du Sénat. Sur ce texte-là, j’ai toujours été favorable au contrôle aux frontières. On aura des questions à poser sur la réintégration du personnel soignant", confie Bruno Retailleau, sénateur et président du groupe Les Républicains, invité des "4 Vérités" de France 2, mercredi 13 juillet.

"Il faut que le gouvernement fasse des pas vers nous"

Le texte sur le pouvoir d’achat doit arriver rapidement devant les chambres parlementaires. "On le votera à deux conditions. Le pouvoir d’achat procède du travail, donc on veut renforcer toutes les mesures. Sur les RTT, il y a une avancée, on veut exonérer les charges pour que cela ne pèse pas sur les entreprises. On veut la fin du 'quoi qu’il en coûte', que le gouvernement commence à faire des économies", précise le président du groupe LR au Sénat.

LR veut donc coécrire la loi, beaucoup plus que lors du premier quinquennat ? "Exactement. Il faut que le gouvernement fasse des pas vers nous, certes il y a des pas que nous devons faire. S’il ne nous entend pas, il y aura un blocage. C’est au gouvernement de considérer le Parlement pour ce qu’il est : un élément fondamental de la démocratie française", assure Bruno Retailleau.

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