Fin du télétravail, distanciation d'un mètre, masques plus prioritaires... Ce qu'il faut savoir du nouveau protocole sanitaire dans les entreprises
La règle des quatre mètres carrés minimum autour de chaque salarié va notamment disparaître, au profit d'une simple règle de distanciation d'un mètre par personne, selon un document du ministère du Travail.
Vers un retour à la normale dans les bureaux ? Le gouvernement s'apprête à alléger le protocole sanitaire dans les entreprises, selon un document du ministère du Travail révélé par Les Echos lundi 22 juin et consulté par Radio France.
Principales nouveautés à retenir : le télétravail ne sera plus considéré comme la norme, "sauf pour les travailleurs à risque de forme grave de covid-19, et à leur demande" précise le quotidien économique. Le journal rappelle par ailleurs que le document indique qu'il convient de rester vigilant sur son lieu de travail.
De plus, la règle des quatre m2 minimum autour de chaque salarié sera remplacée par une simple distance d'un mètre. A la place, le nouveau protocole sanitaire stipule que "chaque collaborateur doit pouvoir disposer d'un espace lui permettant de respecter la règle de distanciation physique d'au moins un mètre par rapport à toute autre personne". L'employeur "peut" toutefois conserver le principe d'une "jauge", et "peut" la fixer à quatre mètres carrés par salarié, mais cela "à titre indicatif", selon le texte.
Les masques en dernier recourt
Le port du masque ne sera plus recommandé que si les règles de distanciation ne peuvent être respectées et "celui des gants reste hautement déconseillé", précisent Les Echos.
Par ailleurs, "l'employeur reste tenu de procéder à des nettoyages ou désinfections réguliers (a minima journalière et à chaque rotation sur le poste de travail) et d'aération", indique le quotidien, qui précise qu'un "plan de circulation doit veiller au respect des flux".
Début juin, le Medef avait appelé le gouvernement à accélérer le déconfinement des entreprises, en révisant les protocoles sanitaires qui s'y appliquent pour permettre un "retour à la normale" rapide. Jeudi dernier, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) avait réclamé à son tour l'abandon des protocoles sanitaires imposés aux entreprises "au plus tard" le 10 juillet, date de sortie de l'état d'urgence sanitaire.
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