Tourisme : l'angoisse des saisonniers
L'horizon se dégage un peu pour les saisonniers. Ils sont un million à travailler sur les sites touristiques dans les mois d'été. Les employeurs des cafés et des clubs de plage ne pouvaient s'engager à les embaucher sans savoir s'ils allaient rouvrir.
Pour Jimmy, qui propose des voyages en calèche, la saison s'est arrêtée brusquement à la mi-mars. Avec les vacances, ce saisonnier espère organiser des sorties avec ses chevaux, mais les nouvelles réglementations changent la donne. "On nous a demandé d'avoir 4 m2 par personne, sur une calèche de cinq personnes, c'est un peu compliqué", explique le cocher saisonnier.
Un été difficile à prévoir pour les saisonniers
Durant l'hiver, cet auto-entrepreneur transporte des touristes dans la station d'Avoriaz (Haute-Savoie). L'été, il organise des balades dans la région. Mais il ne sait pas si les passagers seront au rendez-vous dans les prochains mois. Avec la saison d'hiver écourtée, il a perdu près de 10 000 euros. Les 1 500 euros d'aides de l’État ne lui permettent pas d'assurer l'avenir de sa société. Pour les saisonniers, l'été s'écrit encore en pointillés.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.