"Un premier groupe l'a déjà reçu" : la Chine laisse entendre avoir commencé les essais sur l’homme d’un vaccin contre le coronavirus
Un quotidien officiel chinois anglophone a annoncé que la Chine avait commencé les essais sur l’homme d’un vaccin contre le coronavirus. L’information n’est pas confirmée par les autorités sanitaires.
Plusieurs pays ont lancé des programmes de recherche pour trouver un vaccin contre le coronavirus Covid-19. Une coalition internationale, dont fait partie le célèbre Institut Pasteur, s'est constituée pour lancer une première étude clinique sur l’homme à partir de septembre prochain.
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Un quotidien officiel chinois anglophone, le Global Times, a annoncé de son côté que la Chine avait, elle, commencé les essais sur l’homme d’un vaccin contre le coronavirus, une information qui n’est pas confirmée par les autorités sanitaires.
108 volontaires répartis en trois groupes
Selon le Global Times, 108 volontaires répartis en trois groupes ont reçu les premières injections vendredi dernier à Wuhan, où est apparu le nouveau coronavirus. La Chine a donné le feu vert pour un essai sur l’homme le 17 mars dernier, le jour même où les États-Unis ont annoncé le premier test d’un vaccin contre le Covid-19, sur 45 personnes.
L’un des volontaires chinois qui participe à l’essai a refusé notre demande d’interview : "Je ne parle pas à la presse étrangère", nous a-t-il répondu. On peut voir son témoignage sur Weibo, le Twitter chinois : il s’agit d’un ancien militaire, qui a reçu l’injection et se trouve sous surveillance en quarantaine. Une jeune femme de 19 ans nous a confirmé de son côté qu’elle avait déposé un dossier pour se porter volontaire. "J’ai confiance dans nos technologies, un premier groupe de volontaires a déjà reçu le vaccin", indique-t-elle.
Quand le vaccin est sorti du laboratoire, les chercheurs l’ont testé les premiers. Les volontaires ont sept prises de sang dans le suivi. Ils touchent aussi un dédommagement de 730 euros.
Une volontaireà franceinfo
La course pour le vaccin illustre la rivalité entre les États-Unis et la Chine. Donald Trump a de nouveau reproché lundi au gouvernement chinois de ne pas l’avoir informé trois mois plus tôt, ce qui "aurait pu sauver de nombreuses vies dans le monde entier". Le président américain a par ailleurs répété l’expression "virus chinois", qui irrite vivement Pékin.
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