"Une île privée, c'est la meilleure solution, surtout pour ceux qui ont de l'argent" : le confinement, une aubaine pour les agences de luxe
Pour contourner l'arrêt du trafic aérien, certains fortunés louent des jets privés à plusieurs dizaines de milliers d'euros l'aller-retour. D'autres, propriétaires de yacht coincés en mer, n'ont pas hésité à acheter ou louer une île.
Depuis le début de l'épidémie de coronavirus, les très grosses fortunes ont trouvé le moyen d'échapper au confinement. Îles privées, jets...Ces dernières semaines de nombreux super riches se sont mis en quête de refuges isolés en plein milieu de l'Océan quelque soit le prix à payer.
D'une certaine façon, la pandémie du Covid-19 est une aubaine pour l'agence que dirige Chris Krolow qui revendique 800 îles à la vente et 250 à la location : "Nous avons constaté une hausse de 30 à 40% des demandes de renseignements en vue d'acheter ou louer des îles privées. Les gens n'ont jamais eu autant besoin de voyager et une île privée c'est la meilleure solution, surtout pour ceux qui ont de l'argent."
Pour un caillou perdu au milieu de la mer, il faut compter à l'achat environ 50 000 euros et jusqu'à 200 millions pour une île tout confort. Une nuitée en location coûte 40 000 euros, loin d'être un frein pour les grosses fortunes. "Quand les aéroports ont commencé à fermer, nous avons reçu de nombreux appels de clients qui étaient sur leur bateau, leur yacht, coincés en plein milieu de l'océan", raconte Chris Krolow.
Ils étaient prêts à payer n'importe quel prix pour louer une île, même pour une durée d'un mois, c'était la panique
Chris Krolow, patron d'une agence
Pour contourner l'arrêt du trafic aérien, certains n'hésitent pas à avoir recours à un jet privé soit plusieurs dizaines de milliers d'euros pour un aller-retour long courrier. Adam Twidell dirige Private Fly, constate une hausse de plus de 30% des réservations par rapport à l'an dernier : "Les gens souhaitent voyager pour deux raisons. La première c'est pour les affaires et la deuxième raison est familiale. Nous avons eu, par exemple, des familles qui se sont cotisées pour payer un vol afin de rapatrier la grand-mère." Et il faudra de très longs mois avant un retour à la normale du trafic aérien.
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