Face au variant Omicron, la professeure Crémieux fait état d'une baisse "partielle de l'efficacité du vaccin", des "résultats à confirmer"
Selon une étude, le vaccin contre le Covid-19 ne protège que partiellement contre le variant Omicron.
Le vaccin contre le Covid-19 est moins efficace contre le variant Omicron selon une étude. "Malheureusement, les premières nouvelles qui nous arrivent d'Afrique du sud, il y a une baisse de l'efficacité du vaccin, qui a l'air importante", a déclaré la professeure Anne-Claude Crémieux, spécialiste de maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Louis à Paris, mercredi 8 décembre sur franceinfo. "La baisse est importante mais elle est partielle", a déclaré la professeure.
"Les anticorps neutralisants suscités par le vaccin neutralisent beaucoup moins bien ce variant Omicron par rapport aux autres variants d'après ces premiers résultats qui restent à confirmer", a-t-elle expliqué.
Néanmoins, "cet échappement n'est que partiel. Quelqu'un qui a eu une infection avant de se faire vacciner, son sérum reste efficace sur ce variant Omicron. Les anticorps neutralisants, il va en falloir plus ou éventuellement modifier le vaccin, mais en tout cas, on garde un niveau de protection résiduel".
Variant Omicron : "Malheureusement, d'après les premières nouvelles qui nous arrivent d'Afrique du Sud, il y a une baisse d'efficacité du vaccin qui a l'air importante", explique l'infectiologue Anne-Claude Crémieux pic.twitter.com/k3k3yN2kCT
— franceinfo (@franceinfo) December 8, 2021
Anne-Claude Crémieux a précisé que pour l'instant les scientifiques ne connaissent pas non plus l'impact de la dose de rappel du vaccin sur le variant Omicron et a estimé qu'il "est possible que le rappel nous permette d'avoir cette fameuse protection contre les formes sévères".
Le variant Omicron a été signalé fin novembre par l'Afrique du Sud et les cas sont de plus en plus nombreux en Europe notamment. La France traverse actuellement la cinquième vague de la pandémie. Le gouvernement a pris de nouvelles mesures pour faire face à la hausse du nombre de malades.
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