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Covid-19 : la France est sur "le bon chemin" d'un retour à la "vie normale", estime Jean Castex

En visite dans le Bas-Rhin, le chef du gouvernement a toutefois souligné qu"'il y a encore des populations qui ne sont pas vaccinées et donc qui sont exposées et quelque part qui sont en danger".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le Premier ministre Jean Castex, le 28 août 2021 à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
 (MAXPPP)

"Les choses vont dans le bon sens." En visite mardi 31 août dans un centre de vaccination mobile d'Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin), Jean Castex a estimé que la France était sur "le bon chemin" d'un retour à la "vie normale", tout en avertissant qu'il y avait "encore du travail" à accomplir pour maîtriser l'épidémie de Covid-19.

"Oui, on est sur le bon chemin car l'on connaît l'origine du bon chemin, c'est la vaccination", a lancé le Premier ministre. Environ 48,5 millions de Français ont reçu au moins une dose à la date de lundi, et 43,9 millions, soit 65,1% de la population, sont considérés comme complètement vaccinés.

Lundi, le président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer, avait estimé sur BFMTV que la France n'était "pas très loin du retour à une vie proche de la normale".

Une quatrième vague "maîtrisée à ce stade"

"On veut retrouver une vie normale. On n'est pas loin, j'espère", a confirmé Jean Castex, relevant que "cette quatrième vague – et je parle avec prudence – est maîtrisée à ce stade". "Mais je considère qu'il y a encore du travail, il y a encore des populations qui ne sont pas vaccinées et donc qui sont exposées et quelque part qui sont en danger", a insisté le Premier ministre.

Le chef du gouvernement s'est ainsi fait présenter mardi un dispositif "d'aller vers", à savoir un centre de vaccination mobile établi sur un parking de centre commercial et géré par la Protection civile.

"On ne peut jamais reprocher à quelqu'un d'avoir peur. L'angle d'attaque est d'essayer de comprendre, de rassurer", a-t-il fait valoir. "Je pense que la conviction, le sens des responsabilités, restent nos armes privilégiées", a encore mis en avant le Premier ministre.

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