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Covid-19 : les personnes infectées avant le 15 février devront recevoir leur rappel au plus tard quatre mois après leur test positif

Le raccourcissement du délai de validité du certificat de rétablissement a été annoncé vendredi par Olivier Véran, ministre de la Santé. Son cabinet a apporté plusieurs précisions à franceinfo, samedi.

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Un masque et un pass vaccinal à Montpellier (Hérault) le 27 janvier 2022. (PASCAL GUYOT / AFP)

Olivier Véran a annoncé vendredi 28 janvier un raccourcissement de la durée de validité du certificat de rétablissement à compter du 15 février : obtenu grâce à un test positif, il ne sera valable que pendant quatre mois au lieu de six auparavant. "Si vous êtes confirmés pour le Covid-19, vous ne pouvez pas vous faire vacciner tout de suite mais vous aurez un certificat de rétablissement qui sera valable pour une durée de quatre mois", a déclaré le ministre de la Santé dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. 

Contacté samedi par franceinfo, le cabinet d'Olivier Véran a apporté plusieurs précisions concernant cette nouvelle règle. En premier lieu, ce raccourcissement de la durée de validité concerne aussi les personnes qui ont été infectées avant le 15 février, et non pas seulement celles qui contracteront le Covid-19 à partir de cette date et qui n'auront pas encore reçu leur dose de rappel. Une personne qui a par exemple reçu deux doses de vaccin en 2021 avant de contracter le virus début janvier devra forcément prendre rendez-vous pour une dose de rappel avant début mai, soit quatre mois après l'infection.

Pour le ministère de la Santé, il s'agit de mettre en conformité les règles du pass vaccinal des personnes infectées avec celles du pass vaccinal obtenu sans infection : au 15 février, le pass vaccinal sera également désactivé au bout de quatre mois après la dernière injection de vaccin pour les personnes n'ayant pas reçu de dose de rappel. "L'immunité baisse au bout de trois mois et faire un rappel au bout de trois mois crée un regain immunitaire qui permet d'être encore plus efficace notamment face à Omicron. On a adapté la politique de vaccination pour lutter contre le variant Omicron", avance-t-on au ministère pour justifier ce passage à quatre mois.

Un délai de réactivation de sept jours

Pour les personnes testées positives à l'automne qui n'auraient pas encore fait leur dose de rappel, le 15 février pourrait donc être synonyme de fin de validité du pass vaccinal. Celles et ceux qui feraient leur rappel quelques jours après cette date, pour se mettre en conformité, devront intégrer le fait qu'il y aura un délai de sept jours après l'injection pour la réactivation du pass vaccinal. Cela correspond, précise le ministère de la Santé, "au délai optimal de la réponse immunitaire face au Covid-19"

Avec ce passage de six à quatre mois, le gouvernement met la pression sur les sept millions de Français qui n'ont pas encore reçu leur dose de rappel. "Il y a deux millions de créneaux libres dans les quinze semaines à venir", affirme le cabinet d'Olivier Véran, avec la possibilité d'augmenter les capacités de vaccination sur le territoire.

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