Covid-19 : "N'attendez pas" notre vaccin "pour vous faire vacciner", écrit le président de Sanofi aux Français encore indécis
Certains temporisent et misent sur le vaccin développé par le groupe français. Olivier Bogillot, président de Sanofi France, est certes honoré de cette confiance, mais il rappelle qu'"attendre ne fait qu'augmenter le risque".
"N'attendez pas, c'est maintenant qu'il faut se faire vacciner !" Olivier Bogillot, président de Sanofi France, s'est adressé à tous ceux qui préfèrent attendre la mise sur le marché d'un vaccin français contre le Covid-19 pour se faire vacciner. Le dirigeant a préféré mettre les choses au clair, dans un message posté sur le réseau LinkedIn, lundi 9 août : "Je remercie ceux qui font confiance à Sanofi mais notre vaccin n'arrivera pas avant plusieurs mois."
"J'entends certains dire qu'ils préfèrent attendre le vaccin de Sanofi pour se faire vacciner (...). Attendre ne fait qu'augmenter le risque et prolonger la circulation du virus."
Olivier Bogillot, président de Sanofi Francesur le réseau LinkedIn
L'Agence européenne des médicaments a annoncé fin juillet le lancement d'une procédure d'"examen continu" du vaccin du groupe Sanofi Pasteur, ce qui ouvre la voie à une éventuelle demande d'autorisation prochaine dans l'Union européenne. Mais cette démarche peut encore durer plusieurs mois, car l'agence doit collecter et étudier davantage d'informations. A ce stade, d'ailleurs, aucun calendrier précis n'a été dévoilé. De son côté, Olivier Bogillot avait promis, au début de l'été, l'arrivée du vaccin Sanofi pour le mois de décembre 2021. "Les semaines qui viennent seront déterminantes pour la rentrée de septembre, souligne le dirigeant. Nous voulons tous sortir de cette crise, alors je vous le dis en responsabilité, n'attendez pas, c'est maintenant qu'il faut se faire vacciner !"
Quatre vaccins sont actuellement disponibles : ceux de Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson – en attendant Novavax. "Les vaccins autorisés par les autorités sanitaires sont sûrs et efficaces", poursuit Olivier Bogillot. "Ils sauvent des vies, épargnent de graves conséquences de la Covid-19, et ralentissent sa circulation. Ils préservent également les hôpitaux d'une nouvelle vague d'hospitalisations évitables, ce qui leur permet, ne l'oublions pas, de se concentrer sur les malades non Covid-19 qui nécessitent des soins."
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