Covid-19 : l'ANSM suspend la commercialisation d'un spray nasal virucide, faute d'informations suffisantes
Le fabricant avait annoncé la commercialisation de ce spray le 1er mars en pharmacie et mi-mars en parapharmacie et pharmacie en ligne.
Ce qu'il faut savoir
La commercialisation prévue du spray nasal anti Covid-19 "COV-Defense", également dénommé spray nasal "Biokami", a été suspendue sur décision de police sanitaire. L'Agence du médicament (ANSM) indique, lundi 22 février, n'avoir "reçu aucune donnée de validation clinique démontrant la performance et la sécurité d'utilisation de ce spray, condition indispensable pour qu'un dispositif médical puisse être mis sur le marché selon la réglementation européenne". Selon les communications récentes du fabricant, la société Pharma & Beauty-Centrepharma, ce spray virucide, à base d'eau ionisée, "assure l'inactivation du virus Sars-CoV-2 à plus de 99%". Suivez notre direct.
En Angleterre, un déconfinement "prudent" mais "irréversible". Le gouvernement britannique a annoncé viser une réouverture à partir du 12 avril en Angleterre des commerces non essentiels, des pubs et restaurants en extérieur et des musées. Le plan de déconfinement présenté par le Premier ministre Boris Johnson devant les députés prévoit quatre grandes étapes, à commencer par la réouverture des écoles le 8 mars, avec comme objectif de lever les dernières restrictions fin juin.
Le vaccin AstraZeneca pourra être administré par les médecins du travail dès jeudi. Les médecins du travail pourront administrer le vaccin AstraZeneca à compter du 25 février aux salariés de 50 à 64 ans atteints de comorbidités, a précisé le secrétariat d'Etat chargé des Retraites et de la Santé au travail. "Conformément aux recommandations du 2 février 2021 de la Haute Autorité de santé (HAS), il a été décidé qu'à compter du 25 février 2021, après les professionnels de santé et du médico-social, le vaccin AstraZeneca sera utilisé notamment pour la vaccination des personnes de 50 à 64 ans inclus atteintes de comorbidités", indique un communiqué du secrétariat d'Etat.
Le littoral des Alpes-Maritimes confiné durant deux week-ends. Afin de contrer la circulation très active du variant britannique du Covid-19, qui représente plus de la moitié des contaminations dans les Alpes-Maritimes, les déplacements seront "interdits dans les communes allant de Menton à Théoule-sur-Mer" à partir du vendredi à 18 heures jusqu'au lundi matin à 6 heures, a annoncé Bernard Gonzalez, préfet du département.
Mise en garde de l'ONU. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, craint que la pandémie de Covid-19 soit utilisée par certains pays (qu'il n'a pas cités) pour réprimer les "voix dissonantes" et faire taire les médias : "Les restrictions liées à la pandémie servent d'excuse pour miner les processus électoraux, affaiblir les voix des opposants et réprimer les critiques."
Pas d'allègement des restrictions en France. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a admis que l'espoir d'une levée des mesures sanitaires s'éloignait. La courbe des cas "remonte un peu" et "la tendance n'est malheureusement pas à desserrer la contrainte", a-t-il déclaré.