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Nouvelle-Zélande : "Baby Shark" et la "Macarena" diffusées en boucle pour disperser des manifestants

La réaction de la foule n'a pas été celle espérée par les autorités puisque les personnes mobilisées ont dansé dans la boue sur les airs censés les obliger à se disperser.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des manifestants anti-vaccins sont rassemblés devant le Parlement à Wellington (Nouvelle-Zélande), le 12 février 2022.  (MARTY MELVILLE / AFP)

Les manifestants anti-vaccin vont-ils craquer ? Alors qu'ils campent depuis une semaine sur les pelouses du Parlement néo-zélandais, à Wellington, les autorités ont tenté d'assommer les manifestants, dimanche 13 février, en diffusant à tue-tête des musiques infernales, notamment Baby Shark, Macarena et Mandy, de Manilow. 

Mais les centaines de manifestants, inspirés par l'autoproclamé "convoi de la liberté" canadien, ont dansé dans la boue sur les airs censés les obliger à se disperser, et ont riposté avec leurs tubes favoris.

Le surintendant Corrie Parnell, chef de la police de Wellington, la capitale néo-zélandaise, n'a guère apprécié cette tactique facétieuse du Parlement, qui semble avoir renforcé la détermination des manifestants.

La police désapprouve la méthode

"Ce ne sont certainement pas des tactiques ou des méthodologies que nous approuverions, et nous aurions préféré que cela ne se produise pas", a-t-il déclaré à Radio New Zealand, exhortant une nouvelle fois les manifestants à déplacer les véhicules qui bloquent toujours les rues.

La police a adopté une approche non-violente depuis une tentative de dégager les pelouses par la force jeudi, qui avait entraîné des affrontements brutaux et plus de 120 arrestations, mais qui n'a fait que durcir la détermination des protestataires.

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