Nouvelle-Zélande : les manifestants anti-vaccin toujours mobilisés malgré un cyclone
Des centaines de protestataires anti-vaccin campent devant le Parlement de Wellington depuis six jours, inspirés par les convois des camionneurs canadiens.
Le cyclone Dovi, qui a entraîné dimanche 13 février des coupures d'électricité, des glissements de terrain et des évacuations à travers la Nouvelle-Zélande, n'a pas découragé les manifestants anti-vaccin qui campent depuis six jours devant le Parlement, à Wellington. Des centaines d'entre eux, inspirés par les convois anti-restrictions sanitaires contre le Covid-19 des camionneurs canadiens, ont dansé dans la boue, sur une musique qui était destinée à les disperser.
A l'image des camionneurs canadiens qui paralysent la capitale Ottawa, les manifestants néo-zélandais s'opposent aux mesures drastiques anti-Covid imposées par le gouvernement et demandent la fin de la vaccination requise pour les personnes travaillant dans certains secteurs comme la santé. Leur détermination semble avoir été renforcée après l'intervention jeudi de la police, qui a conduit à l'arrestation de 122 personnes. Depuis, les forces de l'ordre ont renoncé à procéder à des arrestations et les autorités ont tenté de les décourager en actionnant des arroseurs automatiques.
Dimanche, alors que des vents atteignant 130 km/h ont balayé Wellington et d'autres parties de l'archipel, la police a demandé à la population d'éviter tout déplacement non essentiel. De nombreuses routes ont été bloquées par des glissements de terrain. Au nord de Wellington, des maisons ont évacuées. Plusieurs régions ont connu des pannes d'électricité et les pompiers sont intervenus pour des chutes d'arbres sur des maisons et des lignes électriques, des toitures arrachées et des inondations.
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