Omicron : le Royaume-Uni emploie les grands moyens pour lutter contre le variant
Cela fait deux semaines qu’il circule en Grande-Bretagne, et le variant Omicron représente déjà 40 % des contaminations au Covid. D’ici la fin de la semaine, il sera majoritaire. Un premier décès lié à ce variant a été confirmé par le Premier ministre britannique, Boris Johnson, qui appelle tous les adultes à effectuer leur rappel. Il veut que l’on vaccine un million de personnes par jour.
Deux heures d’attente lundi 13 décembre devant ce centre de vaccination près de Big Ben, à Londres (Royaume-Uni). Les Britanniques se précipitent vers la troisième dose. Elle est désormais ouverte à toutes les personnes de plus de 18 ans, mesure décrétée dans l’urgence par le Premier ministre, Boris Johnson, face à ce qu’il décrit comme un raz-de-marée de variant Omicron. Objectif du gouvernement : un million d’injections par jour d’ici la fin de l’année, avec le renfort de l’armée.
200 000 contaminations par jour
Le Royaume-Uni emploie les grands moyens car de nouvelles études, bien que partielles, inquiètent. Deux doses n’empêcheraient plus suffisamment les formes symptomatiques face au variant Omicron. Les Britanniques doivent également composer avec le télétravail, redevenu la norme. Et un test quotidien pendant sept jours pour les personnes cas contact, même double-vacciné, est obligatoire, mesure inédite dans le pays. Selon une estimation citée par le ministre britannique de la Santé, le variant Omicron circulerait actuellement au rythme alarmant de 200 000 contaminations par jour dans le pays. Un chiffre qui dépasserait tous les records jamais enregistrés au Royaume-Uni depuis le début de la pandémie.
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