Retard de livraison des vaccins : le Royaume-Uni dément tout favoritisme de la part d'AstraZeneca
Le Premier ministre britannique Boris Johnson réaffirme l'intention britannique de collaborer avec l'Union européenne pour les livraisons de vaccins contre le Covid-19.
Alors qu'un Conseil européen se tient jeudi 25 mars à Bruxelles où se posera la question d'un durcissement des conditions d'exportations de vaccins produits en Europe, le Royaume-Uni assure de son côté de ne pas envisager un nationalisme vaccinal. Le Premier ministre Boris Johnson prêche l’apaisement et la collaboration avec l'Union européenne. Il faut dire que plus de 28 millions de Britanniques ont déjà reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19 et la propagation du virus est nettement enrayée dans le pays par le confinement commencé début janvier. De quoi envisager la situation avec plus de sérénité que les chefs d’États européens, débordés par les contaminations et confrontés à des livraisons de vaccins de la part du groupe suédo-britannique AstraZeneca moindres que celles prévues.
Mise en garde britannique
Mais quand se pose la question des livraisons à destination du Royaume Uni, Boris Johnson fronce le sourcil. "Les entreprises peuvent se demander s'il est judicieux d'investir dans des pays où ce blocage est imposé", met en garde le Premier ministre au cas où l’Europe déciderait finalement de hausser le ton.
Plus tôt dans la semaine, Boris Johnson s’était vanté devant des députés de la majorité de réussir sa campagne de vaccination grâce "au capitalisme et à la cupidité". Des propos qu’il a aussitôt retiré devant ses interlocuteurs tout en précisant qu’il n’évoquait pas la relation avec l’Europe et la question des livraisons mais le fonctionnement des firmes pharmaceutiques qui développent de nouveaux produits, motivées par l’appât du gain.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.