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Vaccination contre le Covid-19 : "Il faut généraliser la troisième dose à tout le monde", plaide l'infectiologue Karine Lacombe

La cheffe de service des maladies infectieuses de l'Hôpital Saint-Antoine est également pour l'intégration de l'obligation du rappel au pass sanitaire.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Karine Lacombe, la cheffe de service des maladies infectieuses de l'Hôpital Saint-Antoine, le 9 novembre 2021 sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIO FRANCE)

Alors que le Conseil de défense sanitaire se réunit mardi 9 novembre, Karine Lacombe, infectiologue et épidémiologiste, se prononce en faveur d'une extension de la troisième dose de rappel du vaccin contre le Covid-19 à l'ensemble de la population. "On est nombreux à attendre l'extension de la troisième dose au-delà des catégories à risque", a affirmé sur France Inter la cheffe de service des maladies infectieuses de l'Hôpital Saint-Antoine (AP-HP).

"Ce qui serait important, c'est d'avoir un geste fort envers la troisième dose", plaide l'infectiologue, qui rappelle que pour "les soignants, quel que soit leur âge, la troisième dose est indiquée. Les soignants ont été les tous premiers à être vaccinés dès janvier et beaucoup d'entre eux ont vu leur taux d'anticorps - alors qu'ils n'ont pas de facteur de risque particulier - baisser énormément avant cette troisième dose au bout de six mois". Pour Karine Lacombe, "il faut généraliser cette troisième dose à tout le monde".

Le pass sanitaire a permis de "maîtriser l'épidémie"

Pour l'infectiologue, la question du maintien du pass sanitaire lié à l'injection de la troisième dose doit se poser. "Si vraiment on voit que pour l'accès à cette troisième dose il y a un frein, il va falloir envisager de l'intégrer au pass sanitaire", affirme Karine Lacombe. "On voit bien que le pass sanitaire qui a été rendu obligatoire le 12 juillet est probablement l'élément qui a permis la maîtrise de l'épidémie". L'épidémiologiste estime que "ce serait une bonne chose" qu'Emmanuel Macron l'annonce mardi soir lors de son allocution.

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