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Vaccins contre le Covid-19 : les premières injections de Novavax en France pourraient débuter "début février"

Ce vaccin a la particularité de ne pas utiliser la technologie de l'ARN messager, contrairement à ceux de Pfizer-BioNTech et Moderna.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le vaccin Novavax a été approuvé le 20 décembre dans l'UE et son utilisation en France est toujours conditionnée à l'avis de la Haute Autorité de santé. (FRANK HOERMANN / SVEN SIMON / AFP)

C'es le cinquième vaccin à avoir été approuvé dans l'Union européenne. Les premières injections en France du vaccin anti-Covid-19 de Novavax pourraient avoir lieu "début février", a annoncé jeudi 6 janvier le ministère de la Santé. Ce vaccin a été approuvé le 20 décembre dans l'UE et son utilisation en France est toujours conditionnée à l'avis de la Haute Autorité de santé (HAS).

Cet avis est attendu "dans les jours qui viennent", selon le ministère de la Santé. Selon le ministère, la France doit recevoir "3,2 millions de doses" de ce vaccin au premier trimestre, et a posé une option pour "3,2 millions de doses supplémentaires" au deuxième trimestre. Les premières livraisons sont attendues "fin janvier" selon le ministère, mais "des signaux indiquent qu'il pourrait y avoir des retards"

Un vaccin dit "sous-unitaire"

Ce vaccin a la particularité de ne pas utiliser la technologie de l'ARN messager, contrairement à ceux de Pfizer-BioNTech et Moderna (les deux seuls aujourd'hui hégémoniques en France après l'abandon progressif de ceux d'AstraZeneca et de Janssen).

Vendu sous le nom de Nuvaxovid, ce vaccin fabriqué par le laboratoire américain Novavax est un vaccin dit "sous-unitaire" : il contient une composante du virus (et non le virus entier comme les vaccins les plus classiques), introduite dans l'organisme pour déclencher une réponse immunitaire.

"Un solide encouragement pour les non-vaccinés"

C'est sur cette technique que se basent des vaccins qui existent depuis plusieurs décennies, ceux contre la coqueluche, la méningite à méningocoque et l'hépatite B. Cela pourrait lever les réticences des personnes qui refusent de se faire vacciner car la technologie de l'ARNm est, elle, toute nouvelle.

"Puisse [ce vaccin] être un solide encouragement pour les non-vaccinés ou ceux qui n'ont pas fait leur rappel!", avait ainsi espéré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors de son approbation dans l'UE.

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