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Vidéo Vaccination contre le Covid-19 des enseignants : "Les promesses ne sont pas tenues", dénonce Clémentine Autain

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

La députée La France insoumise regrette que la campagne de vaccination contre le Covid-19 n'ait "pas suffisamment pris en considération les inégalités sociales et territoriales".

Clémentine Autain a dénoncé jeudi 6 mai sur franceinfo les "promesses non tenues" à propos de la vaccination contre le Covid-19 des enseignants. "Monsieur Blanquer expliquait le 28 février qu’en mars, les enseignants seraient vaccinés, puis finalement le président de la République nous a dit que ce serait mi-avril. Mon mari est enseignant en Seine-Saint-Denis et il n’est toujours pas vacciné", a insisté la députée La France insoumise, également tête de liste pour les élections régionales en Île-de-France.

"Maintenant, on nous dit que la première dose pour les enseignants de plus de 55 ans sera faite avant l’été. En Seine-Saint-Denis, je vous assure que les enseignants de plus de 55 ans ne sont absolument pas majoritaires", a précisé Clémentine Autain. L'élue n'est pas, pour autant, favorable à l'ouverture de la vaccination à tous, sans critères, à ce stade de la campagne : "Je veux bien qu'on ouvre plus qu'avant, mais on n'est pas capables de le faire aujourd'hui. C'est la responsabilité majeure du gouvernement."

"Il y a une faute initiale sur le nombre de doses et les modalités d'organisation qui, au départ, n'ont pas suffisamment pris en considération les inégalités sociales et territoriales."

Clémentine Autain

à franceinfo

Des inégalités accentuées, selon Clémentine Autain, par l'organisation de la campagne de vaccination : "Le gouvernement s'y est mal pris. Je le vois du point de vue de la Seine-Saint-Denis, évidemment, puisqu’avec le système Doctolib, on a une fracture numérique entre un certain nombre de gens, qui arrivent à se débrouiller pour obtenir un rendez-vous dans un vaccinodrome, pendant que d'autres sont laissés sur le bord du chemin." La députée reconnaît que ce problème a été réglé "parce que les maires se donnent beaucoup de mal", mais persiste : "La responsabilité de l'Etat est engagée au démarrage d'avoir fait ce choix [Doctolib] et de grands vaccinodromes, plutôt que d'espaces de proximité."

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