Variant Omicron : huit cas "possibles" détectés en France, annonce le ministère de la Santé
Ces premiers cas du nouveau variant sur le territoire national doivent être encore confirmés par un séquençage.
Ce qu'il faut savoir
Huit cas "possibles" de porteurs du variant Omicron ont détectés en France, annonce le ministère de la Santé, dimanche 28 novembre. Un séquençage est en cours pour confirmer l'information. Ces personnes ont toutes voyagé en Afrique australe durant les deux dernières semaines. Le ministère précise dans son communiqué qu'en attendant les résultats, ces personnes ont été placées à l'isolement et les cas contacts prévenus.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé à ce "que les frontières restent ouvertes", alors que les restrictions de voyages vers les pays africains se multiplient face à la propagation du variant Omicron. L'organisation appelle les pays à "adopter une approche scientifique", basée sur "l'évaluation des risques".
Le Maroc suspend les vols vers son territoire. Les autorités marocaines ont décidé de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Maroc pour une durée de deux semaines, à compter du lundi 29 novembre à 23h59.
Au Pays-Bas, 13 passagers revenus d'Afrique du Sud, positifs au nouveau variant. Treize des 61 passagers partis d'Afrique du Sud (Johannesburg et Le Cap) et diagnostiqués positifs au Covid-19 vendredi à leur arrivée à Amsterdam sont porteurs du variant Omicron, ont annoncé les autorités sanitaires néerlandaises.
Plusieurs cas détectés ailleurs en Europe. La Belgique, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie et la République tchèque ont annoncé avoir détecté des cas positifs au variant Omicron sur leur territoire. L'agence de santé de l'Union européenne a renforcé l'inquiétude en soulignant que ce nouveau variant B.1.1.529 représentait un risque "élevé à très élevé" pour l'Europe.
Un variant classé "préoccupant" par l'OMS. Le nouveau variant a été classé comme "préoccupant" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a toutefois déconseillé les restrictions sur les voyages et qui estime qu'il faudra "plusieurs semaines" pour comprendre la virulence de ce variant.