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Vidéo Crise sanitaire : et si c'était l'occasion de quitter ses bureaux pour passer au coworking ?

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Envoyé spécial. Crise sanitaire : et si c'était l'occasion de quitter ses bureaux pour passer au coworking ?
Envoyé spécial. Crise sanitaire : et si c'était l'occasion de quitter ses bureaux pour passer au coworking ? Envoyé spécial. Crise sanitaire : et si c'était l'occasion de quitter ses bureaux pour passer au coworking ?
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Quitter des bureaux à 2 000 euros par mois sur les Champs-Elysées pour un espace partagé dans le 11e arrondissement parisien... C'est le choix de Fanny, qui dirige une petite société de conseil, pour faire des économies – ailleurs que sur les salaires de ses employées. Un extrait d'"Envoyé spécial" sur la "révolution au travail" imposée par la pandémie de coronavirus.

Jamais depuis la Seconde Guerre mondiale, la France n'avait connu une telle chute de son activité économique. Partout dans le pays, la crise sanitaire oblige les entreprises à réduire leurs frais. Le deuxième poste de dépense après les salaires, c'est le loyer de leurs bureaux. De plus en plus de sociétés vont-elles décider de s'en passer, à l'heure où le télétravail se généralise ?

D'une première expérience positive de télétravail...

Fanny dirige un petit cabinet de conseil en stratégie dont les bureaux étaient situés sur les Champs-Elysées. Comme 5 millions de Français, ses deux employées et elle-même se sont retrouvées en télétravail du jour au lendemain. Pendant deux mois et demi, Fanny a été confinée en Haute-Savoie, Judith chez ses parents en Auvergne, Famke en banlieue parisienne.

La distance ne les a pas gênées dans leur activité. Au contraire, elles ont apprécié cette nouvelle organisation. Fanny a même décidé de rester vivre dans les Alpes, sa région natale. "On s'est rendu compte qu'on n'avait pas forcément besoin, pour travailler de manière efficace, d'être toujours dans les mêmes locaux et de se voir en permanence", conclut-elle.

... au choix du coworking

Par ailleurs, Fanny sait que des économies vont être indispensables car la crise va toucher de plein fouet sa petite société. Mais pour elle, pas question de les réaliser sur les salaires. "On s'est dit : 'S'il y a un premier poste à réduire, ça va être d'abord les locaux.' C'est la priorité", explique-t-elle.

Dès la fin du premier mois de confinement, elle a donc pris une décision radicale : renoncer à une adresse prestigieuse qui lui coûtait 2 000 euros de loyer chaque mois. Désormais, Fanny et son équipe vont louer des bureaux en coworking dans le 11e arrondissement, uniquement les jours où elles en auront besoin. Les espaces de bureaux partagés, un concept qui se développe depuis une dizaine d'années, semblent promis à un bel avenir.

Extrait de "Révolution au travail !", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 11 juin 2020.

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