: Vidéo Grève des laboratoires : "On ne peut pas discuter pendant 107 ans, il faut siffler la fin du match", s'agace le ministre de la Santé
"Nous avons discuté avec eux, mais à un moment donné quand on fait une négociation et que le partenaire ne veut pas bouger il faut prendre des décisions. Il faut siffler la fin du match", a déclaré samedi 7 janvier sur franceinfo François Braun, le ministre de la Santé, à propos de la grève des laboratoires.
Les biologistes refusent les baisses de tarifs proposées par l'Assurance maladie. Un compromis a été trouvé pour l'année 2023, à hauteur de 250 millions d'euros comme exigé par le gouvernement, mais la négociation bloque sur la période 2024-2026, pour laquelle les syndicats ont fixé leur ligne rouge à 145 millions par an. "J'ai laissé une fenêtre de quelques jours aux laboratoires pour que nous trouvions un accord sur l'année 2025. Mais on ne peut pas discuter pendant 107 ans."
"Prendre en otage la santé des Français est quelque chose que je ne n’accepterai jamais"
Cette grève excède le ministre de la Santé parce que "prendre en otage la santé des Français est quelque chose [qu'il n'acceptera] jamais. Refuser de faire remonter ces tests Covid-19 en pleine épidémie, en risque de rebond, c'est prendre en otage la santé des Français. C'est inacceptable pour moi."
Les sous-variants issus de Chine et des Etats-Unis sont surveillés de près. "Pour l'instant ce sont les mêmes que ceux qui circulent en Europe. Le contrôle mis en place est pour éviter que les gens infectés viennent" en France mais aussi pour "détecter un nouveau variant", a précisé le ministre de la Santé qui indique que "20% des contrôles que nous avons faits sont positifs mais il n'y a pas de nouveau variant." La grève des laboratoires n'a pas d'impact sur ces contrôles puisque la France travaille avec "le centre national de référence sur ces maladies, qui lui travaille fort heureusement", a insisté François Braun.
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