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Vidéo "L'hôpital flambe toujours", estime le neurologue François Salachas

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Voilà où en sont les promesses faites aux soignants, un an après le premier confinement.
VIDEO. "L'hôpital flambe toujours", estime le neurologue François Salachas Voilà où en sont les promesses faites aux soignants, un an après le premier confinement. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Voilà où en sont les promesses faites aux soignants, un an après le premier confinement.

Son intervention auprès du président Emmanuel Macron avait marqué les esprits. En février 2020, François Salachas l'alertait : "L'hôpital public est en train de flamber à la même vitesse que Notre-Dame a failli flamber." Mais qu'en est-il aujourd'hui ? Pour le neurologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, "il flambe toujours." François Salachas évoque entre autres des personnels soignants épuisés et des conditions inchangées en comparaison à celles de la première vague de Covid-19. "La crise n'a pas redonné le sens nécessaire", explique-t-il.

Un "plan massif"

Lors du premier confinement de mars 2020, force était de constater à quel point les hôpitaux étaient submergés par l'épidémie de Covid-19. Pour répondre aux alertes du personnel soignant, Emmanuel Macron a ainsi promis un "plan massif" pour l'hôpital. En mai 2020, juste après le déconfinement, le gouvernement a finalement lancé le "Ségur de la santé" avec pour objectif de réformer le système de santé français. 

Quels résultats ?

Après six semaines de négociations, le gouvernement a alors lancé un plan de relance de l'investissement dans la santé en France. L'ouverture de 4000 lits et la création de 15 000 postes sont aussi prévues, ainsi qu'une augmentation de 183 euros nets mensuels pour le personnel non-médical. "Ça fait 30 ans, en fait, que ça va mal à l'hôpital et c'est vrai que cette crise a été révélatrice dans tout ce qui est conditions de travail", estime Nora Sahara, ancienne infirmière, actuellement journaliste. "Ce gouvernement, je ne vais pas leur jeter la pierre, parce qu'ils ont fait avec rien. Mais le problème, c'est qu'aujourd'hui, il n'y a toujours rien, après le Ségur", ajoute-t-elle.

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