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Vidéo "On participe à un effort de guerre", témoigne un chauffeur routier

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Durée de la vidéo : 5 min
Malgré l'épidémie de Covid-19, Mickaël continue de sillonner les routes pour approvisionner le pays. Il raconte.
VIDEO. "On participe à un effort de guerre", témoigne un chauffeur routier Malgré l'épidémie de Covid-19, Mickaël continue de sillonner les routes pour approvisionner le pays. Il raconte. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Malgré l'épidémie de Covid-19, Mickaël continue de sillonner les routes pour approvisionner le pays. Il raconte.

"On participe à un effort de guerre, à ce moment-là. On essaie de faire un effort pour que toute la population puisse continuer de 'vivre normalement'."

Continuer à aller au supermarché, faire ses courses, aller chercher du carburant… C'est en partie grâce aux chauffeurs routiers que cela est possible. Parmi eux, Mickaël, chauffeur routier depuis 15 ans, a accepté de témoigner pour Brut. Malgré l'épidémie de Covid-19, il continue de sillonner les routes pour approvisionner le pays. Face au virus, il est en première ligne. "Je suis asthmatique donc normalement, je devrais rester chez moi mais il faut bien travailler aussi et pouvoir nourrir sa famille", confie Mickaël.

Plus de mesures de protection

Mickaël insiste sur un point : "La pénurie, elle n'existe pas." "Par contre si nous, vraiment, on arrête de travailler, là ce sera la pénurie, les magasins vont se vider", poursuit-il. Il souhaiterait ainsi que des mesures sanitaires soient réellement prises pour leur protection. "En tant que chauffeurs, bon, on essaie de faire le plus attention possible mais ce n'est pas simple non plus", assure-t-il.

Une dégradation des conditions de travail ?

Au-delà du risque de contamination, les chauffeurs routiers alertent aussi sur la dégradation de leurs conditions de travail. L'État s'est engagé à garantir l'ouverture des stations-service, aires de repos, toilettes ou encore restaurants en vente à emporter. Pourtant, certains sites demeurent fermés. "Ça nous bloque pour nos pauses. Parce que quand ils ferment les stations-service, ils nous ferment aussi en général les parkings, donc on ne peut pas s'arrêter pour faire nos coupures", regrette Mickaël.

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