: Vidéo Vaccin contre le Covid-19 : le député RN Sébastien Chenu "a plutôt envie d'être convaincu de son utilité"
Le député du Nord insiste sur l'importance d'être transparent sur la question pour engendrer la confiance. "Ça ne peut pas être la roulette russe", image-t-il.
"Je ne suis pas anti-vaccin" Covid-19, déclare samedi 19 décembre sur franceinfo le porte-parole du Rassemblement national, Sébastien Chenu. "J'ai plutôt envie d'être convaincu de son utilité, je pense y aller bien volontiers si j'ai les réponses à mes questions", affirme-t-il. "Est-ce que c'est un vaccin qui va limiter les contaminations ? Qui empêchera les contaminations ? Ou qui va limiter l'aggravation de la Covid ?", s'interroge notamment le député du Nord..
Le Rassemblement national n'est pas pour rendre le vaccin obligatoire, il en va de la responsabilité individuelle, estime Sébastien Chenu, qui insiste sur l'importance d'être transparents pour convaincre. "Le vaccin, ça ne peut pas être la roulette russe, les gens ne peuvent pas se demander en allant se faire vacciner s'il y a un risque potentiel de revenir avec davantage de problèmes", assène le député du Nord. Il encouragera cependant sa grand-mère de 97 ans à se faire vacciner. "Elle est public prioritaire" et "elle a plus de risques à ne pas se vacciner qu'à se vacciner" à son âge, estime-t-il.
Le "passeport vert", une "dictature sanitaire"
Sébastien Chenu se positionne contre la proposition des députés UDI de mettre en place un "passeport vert" qui serait remis aux personnes vaccinées comme une sorte de laisser-passer pour se rendre dans les restaurants ou lieux culturels. "Je trouve ça épouvantable !", a-t-il lancé. Il y voit une "espèce de dictature sanitaire dans laquelle les gens vaccinés auraient le droit de circuler et les autres ne pourraient pas être libres de leurs mouvements". Selon le porte-parole du Rassemblement national, il faut "au contraire, faire de la prévention". "Une politique de santé publique ne se fait pas sur la punition, l'interdiction, elle se fait sur la pédagogie, la capacité à convaincre, l'exemplarité et l'anticipation, sur tout ça le gouvernement a raté", juge Sébastien Chenu.
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