: Vidéo Variant Omicron : pas de "gravité excessive des cas par rapport au variant Delta", d'après les "premiers signaux", selon Olivier Véran
"Notre ennemi commun aujourd'hui, c'est le variant Delta", insiste le ministre de la Santé.
"Les premiers signaux qui nous viennent d'Afrique australe ne semblent pas montrer une gravité excessive des cas par rapport au variant Delta", a déclaré Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, vendredi 3 décembre sur franceinfo, concernant le variant Omicron dont "9 cas ont été confirmés dans au moins cinq régions différentes" en France. Selon lui, ce nouveau variant "est manifestement au moins aussi contagieux que le Delta", même si "on ignore encore les conséquences sanitaires".
"Notre action vise à protéger les Français de tous les variants, l'urgence c'est la 5e vague, c'est le variant Delta qui est très contagieux et dont on connait la capacité de nuisance, mais l'urgence c'est aussi de freiner la diffusion du variant Omicron", a indiqué Olivier Véran. Un variant qui "circule probablement depuis plusieurs semaines".
Pas forcément de quatrième dose nécessaire
"Il faut encore quelques jours, à l'échelle planétaire de la communauté scientifique, pour pouvoir mieux cerner ce virus", a-t-il poursuivi, assurant que "pour l'instant, il n'y a pas d'alerte" concernant l'impact des vaccins sur le variant Omicron et les formes qu'il prend d'un point de vue symptomatique. Toutefois, il a confirmé le fait que les laboratoires étaient déjà en train de projeter l'éventualité que le variant Omicron "nécessite un ajustement du vaccin", ce qui "lui semble tout à fait raisonnable", sans que cela signifie qu'il faudra une 4e dose.
"Mais le principe reste le même, freiner sa diffusion, freiner sa circulation, aller le traquer", a ajouté le ministre de la Santé. "On a déjà eu des variants comme celui-ci, qui émergeaient à un moment donné, le Beta, le sud-africain, le brésilien, sans qu'ils n'entraînent de grandes vagues épidémiques", a relativisé Olivier Véran. "Notre ennemi commun aujourd'hui, c'est le variant Delta, parce que lui on sait les dégâts qu'il provoque et il circule beaucoup, mais nous faisons tout pour protéger les Français."
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