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Vidéo "Fermez les écoles" : face au coronavirus, l'ex-Premier ministre italien Matteo Renzi lance un appel aux Français

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L'ancien premier ministre italien Matteo Renzi
L'avertissement de Matteo Renzi à la France sur la coronavirus L'ancien premier ministre italien Matteo Renzi
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Il conseille à la France de "chercher à bloquer le virus, avec des décisions très dures". Il estime que la première décision à prendre est de fermer les écoles. 

"Je crois que nous avons fait des erreurs, c'est clair". Sur franceinfo, l'ancien Premier ministre italien Matteo Renzi est revenu, jeudi 12 mars, sur la gestion de l'épidémie de coronavirus par son pays, qui a dépassé le cap des 1 000 morts avec un total de 1 016 décès pour plus de 15 000 cas enregistrés, selon le dernier bilan de la protection civile. 

"C'est important de parler des erreurs du passé de l'Italie pour donner un message à nos amis français, de l'Allemagne, de l'Espagne, du Royaume-Uni. Vous devez éviter de faire les mêmes erreurs que nous avons faites", a déclaré le prédécesseur du Premier ministre italien Giuseppe Conte. Selon lui, il faut désormais "chercher à bloquer le virus, avec des décisions très dures". "Vous devez éviter de faire ce que nous avons fait", tranche-t-il. 

"Il faut bloquer les écoles" 

Il regrette notamment le choix d'avoir suspendu les vols de la Chine vers son pays, qui n'était "pas une bonne décision" selon lui. Pour lui, le plus important "est de bloquer les écoles parce que le problème du virus vient de la présence de beaucoup de personnes", avance Matteo Renzi. Il déplore par ailleurs les rassemblements de supporters devant le Parc des Princes, pour les 8e de finale de la Ligue des champions, mercredi soir. "En dehors du stade, il y avait beaucoup de personnes toutes ensemble : ça c'est une erreur. Parce que pour le virus c'est très facile d'infecter beaucoup de personnes", assure-t-il. 

"Le seul avis que je peux donner, c'est qu'il faut faire attention à faire aujourd'hui ce qui est nécessaire. Si vous ne le faites pas aujourd'hui, le risque est que vous deviez faire des choses plus dures dans les prochaines semaines", prévoit l'ancien Premier ministre. 

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