: Vrai ou faux La France ne suspend pas ses vols en provenance du Brésil, malgré le variant brésilien du Covid-19
Malgré la présence du variant brésilien du Covid-19, la France n'a pas suspendu ses vols en provenance du Brésil, contrairement à d'autres pays européens.
Il est toujours possible de voyager entre le Brésil et la France, malgré l'inquiétude autour du variant brésilien du Covid-19. Ce qui étonne un internaute, qui demande au ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari : "Les trois vols quotidiens en provenance de Rio sont-ils placés en quarantaine ?" Au Brésil, l'épidémie ne fléchit pas, avec 60 000 morts rien qu'au mois de mars. En tout, le Covid-19 a déjà fait 330 000 décès dans le pays. En France, ce variant reste très minoritaire. Avec le variant sud-africain, il représente moins de 5 % des contaminations.
Des pays européens ont pris des mesures drastiques
Toutefois, il serait dangereux de le laisser progresser. "Ce qui a été démontré, c'est que la réponse immunitaire était moins bonne contre ce variant brésilien, ce qui fait qu'il est fort probable que l'efficacité des vaccins actuels contre ce variant sera moindre que l'efficacité attendue avec les variants qui circulent actuellement", selon l'épidémiologiste Pascal Crépey. Face à ce variant brésilien, des pays européens ont pris des mesures drastiques. Le Portugal a ainsi suspendu ses vols avec le Brésil. La Grande-Bretagne a, quant à elle, placé le Brésil sur sa liste rouge. En France, chaque jour, deux vols directs en provenance du Brésil arrivent à l'aéroport Charles-de-Gaulle, en région parisienne. Des vols avec correspondance arrivent également dans d'autres villes de l'Hexagone.
Alors, comment ces passagers sont-ils contrôlés ? Les voyageurs doivent être munis d'un test PCR négatif, et s'engagent sur l'honneur à respecter une quarantaine de sept jours. Ce protocole est-il suffisant ? Le ministère des Affaires étrangères a répondu : "Nous rappelons que tous les déplacements depuis l'étranger vers la France et de France vers l'étranger, même lorsqu'ils ne sont pas formellement interdits, restent strictement déconseillés. L'engagement et la responsabilité de chacun sont nécessaires pour limiter la diffusion du virus en France et en Europe".
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