Cet article date de plus de dix ans.

Ebola, "plus grave urgence sanitaire de ces dernières années", selon les dirigeants occidentaux

Obama, Hollande, Merkel, Renzi et Cameron ont fait une déclaration commune, mercredi, plaidant pour une intervention accrue des pouvoirs publics afin de stopper la progression de la maladie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une infirmière se tient devant deux enfants qui guérissent de la fièvre Ebola, à Freetown (Sierra Leone), le 15 octobre 2014. (MICHAEL DUFF/AP/SIPA)

Les présidents Obama et Hollande, la chancelière Merkel et les premiers ministres Renzi et Cameron ont qualifié, mercredi 15 octobre, le virus Ebola de "plus grave urgence sanitaire de ces dernières années", selon un porte-parole du Premier ministre britannique. "Les dirigeants ont convenu que (...) la communauté internationale devait faire beaucoup plus et plus rapidement pour stopper la progression de la maladie", a indiqué dans un communiqué un porte-parole du Premier ministre britannique à l'issue d'une vidéo-conférence commune de 75 minutes des dirigeants américain, français, allemand, italien et britannique.

4 493 morts dans sept pays

Le Premier ministre britannique David Cameron "a proposé de saisir l'opportunité de se rencontrer à Milan vendredi et lors du conseil de l'Europe la semaine prochaine pour discuter de ce que l'Europe peut faire de plus pour aider à lutter contre la maladie", a ajouté le porte-parole. Ces annonces interviennent alors que la seconde contamination par le virus Ebola d'une soignante aux Etats-Unis a été jugée "très inquiétante" par les autorités sanitaires américaines.

La fièvre hémorragique Ebola a fait 4 493 morts sur 8 997 cas enregistrés dans sept pays (Liberia, Sierra Leone, Guinée, Nigeria, Sénégal, Espagne et Etats-Unis), selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), arrêté au 12 octobre et publié mercredi à Genève

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.