Cet article date de plus de cinq ans.
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découvrir nos newsletters (Nouvelle fenêtre)Déclarée le 1er août 2018 dans la région de Beni, au nord-est de la République démocratique du Congo, l’épidémie d’Ebola n’en finit pas de tuer. Selon le dernier décompte du ministère de la Santé, 285 personnes sont mortes et cela malgré la vaccination de 45 000 personnes.
Désormais, la moindre suspicion d’un décès dû à Ebola provoque les mêmes scènes. Un enterrement dit "sécurisé", où une équipe intervient pour éviter toute propagation du virus. Tenues de protection, pulvérisation d’un désinfectant, la scène est violente, et parfois il faut contraindre les familles qui s’y opposent.
Mais l’Unicef s’inquiète également du sort des enfants. L’organisation a identifié "plus de 400 enfants orphelins ou non accompagnés à cause du virus", indique le dernier communiqué. Ils n’étaient que 155 début octobre. La mort des parents, ou leur absence quand ils sont conduits vers les centres de traitement, laissent les enfants "souvent livrés à eux-mêmes".
Sur le terrain, il s’agit pour l’Unicef de "garantir le bien-être physique, émotionnel et psychologique des enfants", explique son représentant en RDC, le docteur Gianfranco Rotigliano.
Depuis 1976, c’est la dixième épidémie enregistrée sur le sol de la République démocratique du Congo. "La plus sérieuse" de son histoire, selon les termes du ministère de la Santé. La lutte contre l’épidémie est notamment contrariée par le conflit armé qui secoue la région de Beni.
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