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Vidéo Manque de places, opérations annulées... Poussée de fièvre dans les urgences à cause de la grippe

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Faire de la place coûte que coûte. Aux urgences de Lille (Nord), il y avait 35% d'activité en plus à cause de la grippe, mercredi 11 janvier. Pour les patients, il faut compter deux heures d'attendre en moyenne. Le temps que les soignants réussissent à leur trouver un lit. Des patients qui arrivent la plupart du temps dans des état de fatigue avancé.
Les urgences hospitalières débordées Faire de la place coûte que coûte. Aux urgences de Lille (Nord), il y avait 35% d'activité en plus à cause de la grippe, mercredi 11 janvier. Pour les patients, il faut compter deux heures d'attendre en moyenne. Le temps que les soignants réussissent à leur trouver un lit. Des patients qui arrivent la plupart du temps dans des état de fatigue avancé. (Jihane Benzina, Mathieu Dreujou / FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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A l'hôpital de Lille (Nord), les services de gériatrie et de réanimation sont surchargés en raison de l'épidémie qui frappe la France. 

Faire de la place coûte que coûte. Aux urgences de Lille (Nord), il y avait 35% d'activité en plus à cause de la grippe, mercredi 11 janvier. Pour les patients, il faut compter deux heures d'attente en moyenne, le temps que les soignants réussissent à leur trouver un lit. Des malades qui arrivent, la plupart du temps, dans des états de fatigue avancée.

Une situation critique, qui a obligé la ministre de la Santé à demander "à tous les hôpitaux publics et privés de déprogrammer des opérations, des soins médicaux pour libérer des lits". 

"Demain, c'est la déprogrammation"

Interrogé par France 2, le Docteur Goldstein, chef du pôle de l'urgence CHRU de Lille (Nord), explique que ses équipes ont utilisé toutes les possibilités à leur disposition : "Demain, c'est la déprogrammation : c'est demander à des patients de ne plus venir à l'hôpital pour pouvoir accueillir les malades de la grippe." 

Une mesure déjà déclenchée aux urgences de Meulan (Yvelines). L'hôpital a annulé des opérations. "On a mis des patients sur des vrais lits dans des salles d'examen coté urgence. On est humain et on essaie de ne pas laisser un patient sur un brancard", précise le docteur Carole Mauger-Briche, responsable des urgences.

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