Epidémie de mpox : le système de santé français placé en "état de vigilance maximale", annonce Gabriel Attal

Le gouvernement saisit "les autorités sanitaires pour qu’elles statuent sur la conduite à tenir en matière d’actualisation des recommandations sur les populations cibles en vaccination", a précisé le Premier ministre démissionnaire.
Article rédigé par franceinfo
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Gabriel Attal, le 31 juillet à Paris. (XOSE BOUZAS / AFP)

Les autorités sanitaires françaises scrutent de près le nouveau variant de mpox, dont un premier cas a été recensé en Suède jeudi 15 août. Une première hors du continent africain où sévit l'épidémie. Dans la foulée, l'OMS a alerté sur la très forte possibilité que de nouveaux "cas importés" de la maladie soient identifiés sur le continent européen. En France, le Premier ministre démissionnaire a annoncé placer le système de santé français "en état de vigilance maximale", vendredi 16 août sur X.

Cette vigilance implique ainsi que le gouvernement instaure de nouvelles "mesures d’information et de recommandations" pour les voyageurs qui partent et reviennent des zones à risques, a détaillé Gabriel Attal dans son message. Cette vigilance a également pour conséquence que l'exécutif donne "consigne aux agences régionales de santé de relayer les informations les plus récentes et les recommandations sanitaires aux structures et professionnels de santé et aux associations en lien avec les publics à risques".

Pour ce qui est de la vaccination, le gouvernement démissionnaire saisit "sans délai les autorités sanitaires pour qu’elles statuent sur la conduite à tenir en matière d’actualisation des recommandations sur les populations cibles".

Enfin, le locataire de Matignon a également annoncé que la France va "réaliser un don de vaccins aux pays les plus touchés", "conformément à nos valeurs de solidarité internationale et à la priorité sanitaire de contenir le foyer épidémique en Afrique".

De son côté, le ministre délégué démissionaire à la Santé, Frédéric Valletoux, a précisé sur X que "le schéma de réponse" mis en place "depuis 2022", lors de la première épidémie de ce qu'on appelait alors "variole du singe", allait être "intensifié".

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