L'Europe devrait connaître plus de "cas importés" de mpox "au cours des prochains jours", selon l'Organisation mondiale de la santé

Cette alerte intervient alors qu'un premier cas du nouveau variant de la maladie, plus contagieux et plus dangereux, a été recensé sur le continent, en Suède.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le bâtiment de l'Organisation mondiale de la santé, à Genève (Suisse), le 2 décembre 2021. (FABRICE COFFRINI / AFP)

Les autorités sanitaires surveillent de près le nouveau variant de mpox. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a alerté, jeudi 15 août, sur le fait que d'autres cas importés de mpox étaient susceptibles d'être détectés prochainement en Europe, alors que la Suède vient de signalement un cas de ce variant, plus contagieux et dangereux, de cette maladie, le premier hors Afrique. "Il est probable que d'autres cas importés de clade 1 soient enregistrés dans la région européenne au cours des prochains jours et des prochaines semaines", a affirmé la branche Europe de l'OMS dans un communiqué.

L'OMS a déclenché mercredi son niveau d'alerte le plus élevé au plan international face à la résurgence des cas de mpox sur le continent africain. Au total, 38 465 cas de cette maladie, anciennement connue sous le nom de variole du singe, ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1 456 décès, selon des données publiées la semaine dernière par l'agence de santé de l'Union africaine, Africa CDC. Le nombre de cas a augmenté de 160% en 2024 comparé à l'année précédente, selon cette source.

Selon le dernier rapport épidémiologique, la République démocratique du Congo "a enregistré 15 664 cas potentiels et 548 décès depuis le début de l'année", a déclaré jeudi le ministre de la Santé congolais, Samuel-Roger Kamba. 

Pour l'OMS, "il est impératif que nous ne stigmatisions pas les voyageurs ou les pays/régions". "Ce n'est qu'en travaillant ensemble, en partageant les données et en prenant les mesures de santé publique nécessaires que nous pourrons contrôler la propagation de ce virus", a ajouté l'organisation, qui estime crucial d'éviter les restrictions de voyage et les fermetures de frontières.

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