Teva : mort suspecte d'une deuxième patiente
Une femme de 101 ans est morte à Compiègne après avoir pris du Furosémide, selon son fils. Dans certains lots, le diurétique a été remplacé par du somnifère.
Le somnifère qui a remplacé le diurétique dans des boites de Furosémide a-t-il causé une deuxième mort ? Oui, selon le fils d'une femme de 101 ans, qui a contacté France 3 Picardie lundi 10 juin. La centenaire est morte mi-mai, alors qu'elle prenait ce médicament des laboratoires Teva depuis quelques jours. Pour son fils, l'inversion entre le diurétique et un somnifère aurait accéléré sa mort.
Le Furosémide fait l'objet d'un rappel depuis vendredi. L'Agence du médicament a bloqué la vente de certains lots de ce diurétique, prescrit dans des cas d'hypertension artérielle, dans lesquels des comprimés de zopiclone, un hypnotique utilisé pour traiter l'insomnie, ont été insérés. Samedi, une enquête a été ouverte après la mort d'un nonagénaire marseillais qui aurait absorbé pendant plusieurs jours des comprimés du lot rappelé.
Le fils de la centenaire aurait déposé un dossier auprès du service de pharmaco-vigilance de Teva, mais le laboratoire ne confirme pas cette information. Contactée par francetv info, l'Agence du médicament ne donne pas de précisions, mais indique "s'attendre à être alertée sur d'autres cas suspects tout au long de la journée [de lundi]".
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