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Vidéo Face à la pénurie de médicaments, "les pharmacies pleurent"... et les patients angoissent

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Envoyé spécial. Face à la pénurie de médicaments, "les pharmacies pleurent" et les patients angoissent
Envoyé spécial. Face à la pénurie de médicaments, "les pharmacies pleurent" et les patients angoissent Envoyé spécial. Face à la pénurie de médicaments, "les pharmacies pleurent" et les patients angoissent (ENVOYÉ SPÉCIAL / FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Maud a 31 ans, elle est épileptique. Depuis quelques semaines, elle angoisse : son traitement est en rupture de stock, elle n'en trouve nulle part. Depuis deux ans, il manque des médicaments dans les 21 000 officines de France. "Envoyé spécial" diffuse le 14 novembre une enquête sur les raisons de cette pénurie. Extrait.

Pourquoi la France n'est-elle plus capable de fournir certains médicaments à des milliers de malades ? Les laboratoires en produisent-ils assez, face à l'explosion de la demande, liée à la hausse du niveau de vie dans des pays émergents comme l'Inde ou la Chine ? Le système d'approvisionnement serait-il à bout de souffle ?

En bout de chaîne, "depuis deux ans, les pharmacies pleurent", confie-t-on dans l'une des 21 000 officines françaises, qui font face à une pénurie sans précédent. Cette année, selon l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, 1 200 traitements dits "d'intérêt thérapeutique majeur", essentiels pour les patients à qui ils sont prescrits, pourraient être en rupture dans les officines françaises. 

Une course contre la montre 

Angoissés, les milliers de patients qui ont besoin de ces traitements sont contraints à une course contre la montre. Un reportage d'"Envoyé spécial" a suivi Alexandra, atteinte d'endométriose. Pendant des semaines, elle a filmé sa bataille quotidienne pour se procurer du Lutéran, le seul médicament qui lui convienne et lui permette de vivre à peu près normalement.

Même combat pour Maud, épileptique. Son médicament habituel, le Gabitril, est en rupture de stock. A l'angoisse de la maladie s'ajoute celle de ne plus avoir de traitement, un "double effet" insupportable pour la jeune femme. "Ce n'est pas un produit de consommation, s'insurge-t-elle. C'est pour ma santé, c'est pour que je puisse vivre. On me doit de me dire pourquoi demain je risque de mourir."

Extrait de "Médicaments : alerte à la pénurie !", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 14 novembre 2019.

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